Une séquence de la réunion sous le marché couvert, ci-dessus, et ci-dessous, l'intégralité du débat 1h25

 

 

 

Le marché couvert d'Auxerre a été occupé par les gilets jaunes de l'Yonne, mercredi soir.

Personne n'aurait imaginé, un seul instant, qu'autant de monde aurait été réuni. Alors que la grande presse annnonce une régression.

Des gilets jaunes venus du Sénonais, du Tonnerrois, du Centre Yonne et même de l'Avallonnais.

La parole a circulé largement et des décisions ont été prises.

Il ne faudrait pas sous-estimer les gilets jaunes, soutenus par la population encore davantage selon les instituts de sondage, depuis le discours du président de la République.

Ils sont très bien organisés, sous des dehors donnés amateurs et basiques. Les réseaux sont efficaces.

Leur force (et leur faiblesse) c'est qu'ils ne veulent pas de démocratie représentative car elle corrompt.

Aucun délégué ou représentant n'a été désigné ou élu mercredi soir. Et pour cause revendiquée comme telle.

Ils savent aussi que bien des batailles se gagnent par et sur la communication.

Leur force, c'est leurs gilets jaunes, vecteur de communication. Visibles par tous.

C'est aussi leur sincérité. Et une forme de naïveté qui les conduit à ne pas renoncer.

Et d'abord, leurs souffrances au quotidien. Qui sont réelles, tangibles, effrayantes. Comment font-ils ?

 

 

Mercredi soir, au marché couvert d'Auxerre, jamais il n'y a eu autant de monde

 

De dos, debout, Christophe, une voix parmi d'autres