SOCIETE
Restitution finale de l'étude sur le bassin d'alimentation et de captage de Crain, Lucy-sur-Yonne et Coulanges-sur-Yonne
le samedi 08 décembre 2018, 11:19 - SOCIETE - Lien permanent
Une réunion publique à cet effet aura lieu jeudi 13 décembre à 18 heures au foyer rural de Crain
La phase 3 (finale) de l’étude BAC (Bassin d’alimentation et de captage) des points de captage de Crain (Pré Marins) et Lucy-sur-Yonne (pièce des noyers), intéressant les communes de Coulanges sur Yonne, Crain et Lucy-sur-Yonne sera présentée aux populations concernées lors d’une réunion publique qui se tiendra
JEUDI 13 DECEMBRE 2018 à 18 heures au foyer rural de CRAIN (rue du port),
sous l’égide de la Fédération des Eaux de Puisaye Forterre
Cette étude contractualisée en Octobre 2012 (…) devrait logiquement déboucher sur une enquête publique permettant une DÉCLARATION D’UTILITE PUBLIQUE sur le projet établi par la préfecture à la suite notamment de la pollution aux pesticides récurrente depuis Octobre 2017 sur les deux captages et particulièrement celui de Lucy-sur-Yonne dont les périmètres de protection n'ont fait l’objet, jusqu’à aujourd’hui, d’aucune validation officielle.
Pour LUCYTOYENS
www.lucytoyens.com
Lionel DESCHAMPS
06 61 12 99 75
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Nestlé prie les habitants de Vittel d’aller boire ailleurs
Du fait de la surexploitation de la nappe phréatique de Vittel par Nestlé Waters, les habitants sont invités à aller puiser leur eau quotidienne dans une autre nappe, à 15 kilomètres de là.
Rédigé par Paul Malo, le 14 Dec 2018, à 11 h 35 min
Nestlé prie les habitants de Vittel d'aller boire ailleurs
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Vittel, un nom de ville symbole d’eau minérale. Mais pour la mettre en bouteille, Nestlé Waters demande aux habitants de la ville d’aller boire ailleurs…
À Vittel, des pipelines pour aller puiser l’eau dans une autre nappe phréatique
C’est une situation ubuesque d’un point de vue naturel, un projet absurde contre lequel s’élèvent France Nature Environnement et Vosges Nature Environnement (1).
Déjà, en mars dernier, elles alertaient sur l’épuisement de la ressource en eau à Vittel par Nestlé Waters. Mais maintenant, le géant de l’eau prévoit de construire des dizaines de kilomètres de pipelines pour que les habitants de la ville puisent leur eau quotidienne dans une nappe phréatique située à 15 km de Vittel, dans un cours d’eau dont la qualité qui laisse à désirer.
Cette eau minérale puisée par Nestlé Waters dans la nappe d’eau souterraine de Vittel est mise en bouteille puis commercialisée en Allemagne. Pour Jean-François Fleck, président de Vosges Nature Environnement, « on marche sur la tête : plutôt qu’une diminution des prélèvements accordés à la multinationale, le département et les pouvoirs publics envisagent de puiser ailleurs pour approvisionner les populations. Comment peut-on envisager de construire 30 à 50 km de pipeline pour alimenter des communes qui disposent déjà de leur propre ressource en eau ? ».
Pour continuer à alimenter le marché allemand, les Vitellois devront-ils puiser leur eau à 15 km de chez eux ? © Shark_79
Alerte : un bien commun accaparé par des intérêts privés
Après un courrier au préfet resté sans réponse, l’association Vosges Nature Environnement a adressé un courrier au ministre François De Rugy en septembre pour demander le retrait des autorisations de prélèvement et de consommation d’eau accordées à Nestlé Waters dans la nappe concernée.
Pour elle, « l’entreprise doit au plus vite stopper cette surexploitation de la ressource en eau, pour assurer l’alimentation des populations locales, le fonctionnement des milieux aquatiques et la protection pérenne des nappes souterraines. Il s’agit de priorités légales qui ne sauraient passer après les bénéfices d’un grand groupe industriel ».
Les citoyens peuvent tout de même donner leur avis sur le sur le sujet : une consultation publique a été ouverte le 13 décembre, pour une durée de deux mois. À l’issue et en fonction des avis recueillis, la Commission Locale de l’Eau décidera, ou non, de revenir sur sa décision d’aller puiser dans une autre nappe pour approvisionner les populations.
« Loin de régler le problème, la solution proposée pose une fois de plus la question de l’accaparement d’un bien commun pour des intérêts privés, estime Michel Dubromel, président de France Nature Environnement. Dans le contexte actuel de changement climatique où l’accès à la ressource en eau est de plus en plus difficile, il est nécessaire d’assurer le partage et une utilisation responsable de la ressource, et de faire passer les intérêts économiques de certains groupes après l’intérêt général ».
Pour en savoir plus sur la concertation publique, rendez-vous ici