Le président  de l'AJA Francis Graille

 

 

L'intérêt de l'AJA pour Jean-Marc Furlan l'entraîneur du Stade Brestois pour la saison prochaine n'est pas nouveau même s'il intervient alors que les dirigeants de l'AJA et des médias locaux spéculent sur l'avenir immédiat de Pablo Corréa qui n'y arrive pas vraiment avec l'AJA. Le coach Uruguayen a encore un an de contrat.

Auxerre vient de signer une quatrième défaite consécutive à Béziers le promu qui n'avait pas gagné un match à domicile. Une réflexion est en cours, comme en octobre dernier où déjà, Pablo Corréa était sur la sellette à cause des mauvais résultats.

Certains posaient la question de savoir si l'Uruguayen sera encore sur le banc, ce lundi, début de la trêve internationale.

Il apparaît que non puisque Pabli Corréa et son adjoint Adrian Sarkisian, n'étaient pas présents pour la reprise de l'entraînement, ce lundi matin, dans les bois de Branches.

Les joueurs ont suivi l'entraînement animé par le préparateur physique Cédric Blomme et l'entraîneur des gardiens Attila Farkas.

Pour prendre la suite de Pablo Correa, le trio formé par Cédric Daury-David Carré-Sébastien Puygrenier devrait débuter sa mission maintien, lors de la séance de lundi après-midi, à 16 heures, au stade de l'Abbé-Deschamps.

Le président Francis Graille devrait officialiser le nouveau staff de l'équipe première et donc le retour sur le banc de Cédric Daury, le directeur sportif, Daury entraîneur qui avait réussi à assurer le maintien, saison 2016-201, lors d'un sprint au finish, dans des conditions très difficiles. La qualité de l'homme et sa capacité de résilience furent déterminants.

Ce qui est sûr en tout cas, en attendant l'annonce du président de l'AJA Francis Graille, c'est que Pablo Corréa ne sera pas remplacé par Jean-Marc Furlan dont le contrat avec Stade Brestois prend fin au mois de juin.

Un Furlan qui joue la montée avec Brest et qui est encore en négociation avec ses dirigeants, lesquels lui ont proposé une prolongation de contrat d'un an + un an si Brest monte et se maintient en Ligue 1.

Un peu court au goût du coach qui a longtemps accompli des merveilles à Troyes, et qui veut de temps pour construire une football offensif, sa marque de frabrique.

 

Francis Graille les Échos (2003)