Delvin Ndinga reconnaît que pendant quelques jours, il s’était vu avec le maillot lyonnais sur le dos, dans une interview au blog Prolongations.

Mais le Congolais a finalement du rester en Bourgogne, où il a prolongé pour obtenir une revalorisation de salaire.

Le milieu de terrain auxerrois explique que Gérard Bourgoin n’avait pas beaucoup d’autres choix que de le garder afin de ne pas montrer de signe de faiblesse, quelques mois seulement après les procédures engagées par les dirigeants historiques pour prendre la tête du club.

«  Au début de l’été, le président Bourgoin était ferme. Mais peu à peu, il a laissé la porte s’ouvrir et j’ai vraiment cru que j’allais partir. Mais le reste des dirigeants auxerrois était vraiment hostile à mon départ et Bourgoin a été obligé de sauver sa tête et de refuser les avances de l’OL. Je leur en veux un peu, mais je suis surtout déçu de ne pas être parti à Lyon, c’est clair. Après le plus important c’est de jouer et j’ai vu que les dirigeants auxerrois comptaient vraiment sur moi. Ils me considèrent comme un joueur clé de l’équipe, c’est flatteur. A moi de faire une bonne saison et de relever ce défi pour pouvoir partir la saison prochaine », résume Delvin Ndinga.

«   Newcastle, Tottenham, Naples, Genoa et le FC Seville étaient intéressés », révèle le principal intéressé. Avant d’ajouter « Mais je ne suis pas encore prêt à jouer à l’étranger. Pour moi il faut d’abord passer par un grand club français comme Lyon ou l’OM ». Delvin Ndinga n’a d’ailleurs pas exclu un départ dès cet hiver : « si l’occasion se présente, peut-être. Tout dépendra de mes performances ».

Bourgoin : pas de bon de sortie pour Ndinga en 2012...

Si l’OL veut revenir à la charge l’an prochain, Gérard Bourgoin a annoncé la couleur :  «  Je travaille avec Ndinga depuis qu’il a 18 ans. On lui propose le haut de l’affiche avec Lyon. J’étais sensible aux arguments qui pouvaient le tourmenter. Ne sont partis que les joueurs sur lesquels on avait convenu des départs. Il n’y a aucun bon de sortie en 2012. Ce n’est pas l’esprit auxerrois. J’ai toujours dit à mes grands joueurs que leur meilleur bon de sortie était de prolonger. Le moment venu, s’il y a une chose intéressante, on verra », a confié, sur RMC, le président d’Auxerre.