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Le fantôme d'Alain Dujon réapparaît ...
le vendredi 14 septembre 2012, 22:25 - AJA - Lien permanent
Alain Dujon qui conteste entre autres en justice sa révocation, le 23 mai 2011, de la présidence de l'AJ Auxerre au profit de Gérard Bourgoin, a partiellement obtenu gain de cause auprès de la cour d'appel de Paris, sur le principe de l'appel, un an après les faits. Apparemment cela ne change rien
Tout le monde pensait que le feuilleton de la guerre de succession qui avait animé l’été 2011 à la tête de l’AJ Auxerre était définitivement terminé. De l'eau a coulé sous les ponts, le club a évolué, d'autres problématiques ont été soulevées.
Or selon France Bleu Auxerre, Alain Dujon a gagné un des multiples procès intentés en appel. Jusque là, il avait toujours perdu.
La cour d'appel de Paris a en effet annulé l’ordonnance en référé du président du tribunal de commerce d’Auxerre qui avait justifié et validé la tenue du conseil d’administration le 23 mai 2011, durant lequel il avait été révoqué, et qui avait porté Gérard Bourgoin à la présidence de l’AJ Auxerre, soutenu par une forte majorité des membres de l'association, propriétaire du club qui l'avaient élu délégué au conseil d'administration de la SAOS.
Cette décision n’invalide cependant pas le conseil d’administration et ses décisions ... mais Alain Dujon peut maintenant en contester la régularité devant le tribunal de commerce (retour à la case départ...). Ce dernier se réserve une période de réflexion avant de s'exprimer.
Sauf à comprendre que le jugement de la cour d'appel signifie que Alain Dujon était en droit d'interjeter appel alors que le référé était ordonné (le double degré de juridiction est un principe de droit imprescriptible, mais ça on le savait depuis longtemps), il est vrai qu'on ne comprend rien à ce jugement qui tombe bien tardivement comme un cheveu sur la soupe et qui vient perturber inutilement les esprits et le redressement d'un club en difficulté.
Qui a intérêt à recommencer et poursuivre le calamiteux feuilleton judiciaire de l'été dernier, qui, en outre, a coûté très cher aux uns et aux autres ? On se le demande.
Sur le fond, cette information est insignifiante. Alain Dujon évincé non sans raison, est utlra minoritaire au sein de l'association de l'AJA. Jusqu'à présent, toutes ses tentatives ont été vouées à l'échec. Pourquoi en irait-il autrement, demain ?
Même s'il obtenait gain de cause, au mois de mars, sur le plan juridique dans une autre procédure initiée par lui-même et Hervé Parmentier, celle des conditions d'élection de Henri Maupoil à la tête de l'AJA association, les 42 membres de ladite association rééliraient sans aucun doute l'équipe actuellement en place.
Décidément, beaucoup de bruit pour pas grand chose à l'image de ces quelques utlras (manipulés par qui ? ...) dans les tribunes au match contre Istres, vendredi soir, qui curieusement bien informés ont réclamé la démission des dirigeants en place. Cris aussitôt couverts par les sifflets du peuple de l'Abbé-Deschamps, qui en a assez de ces combats d'arrière-garde stériles et de règlements de compte ne menant à rien, sinon à pourrir une situation déjà difficile avec la descente en Ligue 2.
P-J. G.