Laurent Rapin fait partie des agriculteurs qui essaient de modifier leurs pratiques. Il participe à une expérience d'agroforesterie menée à Coulanges-la-Vineuse.

Plus de 200 arbres (noyers, cormiers, érables, poirier…) ont été plantés sur une parcelle d'orge. Quand ils seront adultes, d’ici une dizaine d’années, ils joueront pleinement leur rôle de piégeurs de nitrates. "Les racines de l’arbre pompent et vont prélever les nutriments qui servent à leur croissance, les nitrates en font partie", explique Xavier Antoine, qui est conseiller "environnement" à l'association de la plaine du Saulce.

"L'objectif est d’éviter que les nitrates entrent dans les nappes phréatiques et qu’on les retrouve ensuite dans l’eau du robinet", ajoute-t-il.

Cette opération a aussi un intérêt économique à long terme, puisque les plants achetés 4 000 euros devraient rapporter environ 120 000 euros lorsqu'ils seront coupés… d’ici 60 ou 70 ans. (Avec France 3)

 

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