AJA
Guy Roux se considère comme un pestiféré à l'AJA
le samedi 10 mai 2014, 19:46 - AJA - Lien permanent
Neuf ans après son départ du club, Guy Roux exprime son ressenti et commente l'évolution du club, l'accumulation d'erreurs monumentales, avec une grande douleur. Guy Roux explique pourquoi il ne peut plus assister à un match de l'AJA ... car il fait un blocage psychologique
Depuis 2005 Guy Roux dit qu'à l'AJA c'est TSGR (tout sauf Guy Roux) et parfois TCGR (Tous contre Guy Roux) et qu'aujourd'hui encore il est considéré comme un pestiféré (DR)
Après les dédicaces de son nouveau livre de mémoires à la librairie Obliques à Auxerre vendredi soir, Guy Roux est allé à la rencontre du public présent et les échanges furent nombreux.
Les présents ont pu l'entendre raconter ses anecdotes avec délectation. Ils ont eu le privilège de l'entendre sur son ressenti de ce qui se passe à l'AJA depuis son départ, en 2005. Et comment il voit l'avenir.
Jamais le coach emblématique de l'AJA ne s'était exprimé de manière aussi distanciée et complète sur sa vision des événements et de l'avenir du club.
Un club qui doit se stabiliser et repartir. Si la politique de recrutement est menée par une personne compétente ...
Il évoque les tontons macoutes, la politique d'accueil et sa mauvaise gestion, le centre de formation, Santini le plus grand tacticien, les Polonais, Daniel Rolland le recruteur de génie, la folie, la confiance, Pierre Mauroy, les 55 heures, Gagneux, les stages, les cellules de recrutement, le rentabilité, les cornichons, les sandwichs, les achats massifs de joueurs sous Fernandez, Vannuchi "un honnête jeune homme avec sa compétence qui arrive dans une division qu'il ne connaît pas et un effectif qu'il ne connaît pas sans que personne ne lui ait passé le flambeau ...".
La vente de Ntep dans la pire configuration sans recruter un avant-centre, le nouveau propriétaire avec qui il dit entretenir de bonnes relations, les mauvais résultats, le limogeage de Casoni, le sursaut, les methodes anciennes qui ont fait leurs preuves avec les stadiers bénévoles (600), Jean-Claude Hamel qui transformait les ficelles pour en faire des grosses cordes, Gérard Bourgoin, son Falcon et les transferts éclairs ... les juniors Gambardella dont les contrats pour certains ne sont pas assurés (bordés) et que le propriétaire pourrait vendre avant l'heure.
Commentaires
L'homme, ne mérite pas tant qu'en on parle, il le fait si bien lui même (rire)... Plus sérieusement, c'est le niveau général du débat qui fait montre de certaines désillusions. Pour le reste, la saga de l'AJA ne vaut pas plus ni moins que ce que l’on trouve dans les régions et villes les plus renommées en matière de manque de franchise, de loyauté, de confiance entre les êtres dans tout domaines sociaux, économiques, environnementaux, politiques et pour le cas présent; sportifs...Ailleurs on parle de mafia comme cela vaudrait ici, celle que l'on traduit par le genre; je ne sais pas, je n'ai rien vu, je n'ai rien entendu, mais, mais, mais moi je ! Ha vivement la morale à l'école et dans nos chaumières, les valeurs sont là , mais les susciter, les faire vivres, c'est le coup de pouce que plus beaucoup de personnes ne possède mise à part celui de l’appât de l'argent encore plus, toujours plus et qui met à mal les domaines précités faisant de nous tous des pestiférés. En cela le fil de l'eau coule dans un même sens n'est-ce pas ?
G.Roux est un visionnaire, il l'a toujours été et le sera toujours.
On voit effectivement qu'il y a beaucoup de retenue dans ses propos, il ne peut pas tout dire et ça se sent.
Si seulement la direction actuelle pouvait lui confier un poste à responsabilité à l'AJA, nous n'en serions pas là .
D'ailleurs je me pose souvent cette question: Comment est-il possible que nous nous soyons privé de ses services et de ses conseils après tout ce qu'il a fait et tout ce qu'il a déjà prouvé... Où est passé notre bon sens?
Il y avait deux hypothèses à mon sens :
- soit le club lui donnait un rôle lors de son départ en retraite,
- soit il le mettait "au placard" pour ne pas gêner son successeur, à condition d'avoir sereinement préparé la succession.
Or, rien de tout cela n'a été fait.
D'où le résultat ....
le propos ici, la vraie question n'est pas celle des responsabilités.
La question est : pourquoi Guy Roux a-t-il été pestiféré dès 2005 ? Pourquoi a-t-il été exilé ? Pourquoi les dirigeants de l'époque ne l'ont-ils pas intégré dans le staff de la direction sportive ?
Pourquoi autrement dit, ce divorce imposé au lendemain de la victoire de l'AJA en Coupe de France ?
Comment le club a-t-il pu se passer de l'homme qui l'a construit jour après jour pour atteindre les plus hauts niveaux ?
Rien ne permet de dire que si Roux, Bourgoin et compagnie n'étaient pas revenus aux affaires, le destin de l'AJA aurait été différent.
Ce n'est pas parce que le président en place à l'époque voulait du changement que celui-ci aurait été positif.
L'histoire est ainsi faite et maintenant on ne pas revenir dessus donc arrêtons de chercher les coupables puisque chacun à leur niveau ils sont responsables de ce qu'est devenu l'AJA (joueurs, entraîneurs, dirigeants).
Monsieur Roux, vous oubliez que que c'est vous qui êtes allés chercher Mr Bourgoin et Mr Hamel, pour limoger le Président qui était en place!!Celui ci voulait du changement, mais çà ne vous plaisait pas!! Alors d'où vient la situation de l'AJA à votre avis
Guy Roux qui parle de l'AJA succulent. Mais on le sent écoeuré, il ne dit pas tout. On sent bien que l'AJA est née de la passion de l'abbé et de bénévoles de tous calibres, un élan communautaire qui ne cherchait pas l'argent mais le plaisir de bien faire, de s'élever par l'effort, le mérite.
Hélàs ici... on est dans le rendement, le show off qui coûte de l'argent qui est utilisé à perte alors qu'on en a désespérément besoin rien que pour continue d'exister. On a laissé tomber, plumé la poule aux oeufs d'ors qui ne pond plus, et puis on a appelé à l'aide des financiers qui ont vu l'occasion de peut-être faire une brillante "bonne action" lucrative.
Erreur. ce qui est né du bénévolat et de l'amour meurt toujours quand le grand show commence et que la motivation est l'argent...
Très intéressante vidéo. Le personnage en est un, de personnage. Mais il souffre encore, et pour faire souffrir un vieux rhyno comme lui, il a fallu frapper fort...
Les secrets sont bien gardés, le dialogue médiatique n'aborde que ce que le public, les supporteurs, veulent bien entendre.
L'histoire est pour plus tard, pour l'heure le club affiche une mauvaise figure, c'est bien cela la réalité.
En vérité, c'est bien GR qui a construit ce club,qui l'a fabriqué de toute pièce, qui mérite pour cela " statue " à l'entrée du stade. Pour le reste, le foot est allé trop vite, trop loin dans un professionnalisme non maitrisé et vacillant pour les petits clubs de L1. Une bonne place en D2 c'est ce que le public de l'AJA devra se satisfaire. Le rêve devenu réalité l'instant d'une période euphorique, retombe dans ce qu'il adviendra de l'amusement dans ce que ce sport nous régale.
S'égosiller en criant allez Auxerre, c'était du temps du clocher, aujourd'hui qui peut encore reconnaître son équipe, son club, son staff, sa ville...