Ce n'est pas fini. Dans la vie rien n'est jamais terminé avant l'heure fatidique. L'heure de chacun. Qui sonne juste, ou faux.

Cyrille Carré, l'homme de Mailly-la-Ville et des bords de l'Yonne, va concourir avec le maillot France en K4 vendredi, par équipes.

Cinquième de la finale B le sociétaire Auxerrois de l'OCKA termine à la treizième place des JO 2016 de Rio de Janeiro, en K1, sur 1 000 mètres. Des courses magnifiques aux premiers rangs. Il n'aura manqué que quelques décamètres sur la fin à l'arpenteur des eaux fortes.

Pas moins.

À toutes celles et ceux qui font la fine bouche et se désolent, nous voulons mettre un holà, à ces cervelles migraineuses, à ces écervelés modernes, qui n'ont aucune idée de la valeur de l'effort, de la notion d'entraînement, non plus que de la génétique à laquelle ils ne comprennent rien. Que dalle.

Car oui, d'aucuns, médias compris, pointent l'échec de l'Auxerrois. Ni plus ni moins.

Certes, dans la course effrénée aux médailles des JO, parfois, quels que soient les moyens, la logique des médailles et du vainqueur priment, avant toute autre considération.

Il reste l'essentiel.

Cyrille Carré est un immense champion. Et il est de chez nous.

On s'en fout qu'il soit le treizième meilleur kayakiste sur 1 000 mètres au monde. On s'en fout qu'il participe à ses troisièmes Jeux Olympiques. Et quoiqu'il fasse vendredi.

Cyrille Carré, respect. Monsieur.


Pierre-Jules GAYE

 

 

He is the best