Benoît Hamon à gauche, Montebourg à droite : c'était à la fête de la rose plus précisément la fête populaire de Frangy en Saône-et-Loire sur les terres bourguignonnes d'Arnaud Montebourg (DR)

 

Christophe Ben Ali et Juc-Minier les délégués départementaux soutiens d'Arnaud Montebourg le Bourguignon qui a publié son organigramme lundi matin, ont choisi le local de la fédération du Parti socialiste, rue Cochois, pout tenir une conférence de presse.

Ils y rencontreront mardi (18 heures) les militants du moins ce qu'il en reste car les effectifs ont fondu de plus de moitié, ainsi que la presse.

Benoît Hamon suivra le lendemain, mercredi (18 heures). Il a choisi la pettite salle du premier étage du café le Biarritz, lieu emblématique à Auxerre, qui en a vu défiler d'autres. Rencontre avec les militants et la presse.

Les candidats, force est de le constater, accélèrent la campagne cette semaine, la première du mois de janvier, la trêve des confiseurs à peine achevée.

La fenêtre de tir est bien plus courte que pour la primaire à droite. On ne ressent pas d'engouement particulier. Les sondages et enquêtes d'opinion ne font pas recette, ce qui s'explique aussi par les derniers plantages. Comme le dit Vincent Peillon : les sondages on n'en a absolument rien à faire. Il reste que le passage, jeudi soir de Manuel Valls sur France 2, sera l’occasion pour Harris Interactive de dégainer le premier sondage spécial primaire PS de l’année 2017.

Manuel Valls et Vincent Peillon autres candidats à la primaire du PS présenteront mardi leur programme, tandis que le vainqueur de la primaire à droite qui paraît déjà tellement loin, réapparaîtra au "20 Heures" de TF1.

Il ne reste que trois semaines avant le premier tour de la primaire PS et seize avant la présidentielle.

 

Des divergences sur le fond

 

Une campagne inédite en l'absence du président sortant. Une campagne ouverte comme jamais, remplie d'incertitudes et d'indécisions.

Après un automne placé largement sous le signe des débats à droite, la primaire de la gauche va fortement peser sur le climat politique au cœur de l’hiver.
Contrairement aux membres du parti Les Républicains, d'accord sur les grandes lignes de la politique à mener, qui s’opposaient surtout sur des questions de méthode et de dosage ; les socialistes et leurs alliés abordent cette échéance avec de sérieuses divergences sur le fond.
 
Une des fractures les plus évidentes à gauche aujourd’hui, est la politique économique. François Hollande s'est objectivement, fracassé dessus.
 
Montebourg Monsieur Made in France, veut la fin de l'austérité avec l’abandon du plafond de 3 % de déficit public et appelle à une baisse d'impôts pour les ménages.
 
Hamon lui, estime que notre modèle de développement est dépassé, prône le revenu universel d'existence et constate qu'on "court derrière un demi-point de croissance et on lui sacrifie le code de travail et nos modèles sociaux."
 
Les militants vont-ils entendre ces discours ?