ARQUEBUSADE
L'AJA paralysée
le dimanche 28 octobre 2018, 23:55 - ARQUEBUSADE - Lien permanent
Comment voir le bout du tunnel, c'est-à -dire, la moindre lueur de lumière
De l'espoir et de la construction, l'AJA est objectivement passée au désespoir et à une forme de déconstruction.
Les acteurs principaux sont en situation d'échec et mat, et c'est bien cela le problème : ils ne le sont pas. Encore.
Pablo Corréa, entraîneur presque mythique de Nancy, absorbé par la Lorraine, a rompu. Il est le premier à avoir observé et constaté qu'il n'avait plus prise sur le vestiaire, c'est-à-dire le groupe de joueurs qui a été réduit cette saison, à sa demande, afin d'avoir une groupe plus proche et compact.
Autrement dit, cela fait trois ou deux matchs qu'il ne maîtrise plus du tout. À preuve affligeante, ses dernières déclarations devant la presse, vendredi soir après le match AJA-Paris FC. Qui consomme l'affaire, hélas.
C'est fini et c'est évident.
Alors comment les choses vont-elles se passer ?
Francis Graille le président va-t-il en tirer les conclusions et va-t-il se séparer du coach Corréa ?
Rien n'est moins sûr.
Et c'est là le problème.
Graille ? C'est lui qui a fait venir Gilot qu'il a ensuite congédié. Peut-il sérieusement sans se déconsidérer, se séparer de Pablo Corréa ?
Et James Zhou, qui a choisi Francis Graille, peut-il accepter l'inacceptable sous peine de se déjuger lui-même ?
Le serpent se mord la queue. L'AJA est dans une impasse. Et elle est paralysée.
Le seul rayon de lumière est exprimé par le capitaine Adéoti, celui-là même qui a évoqué le sentiment de honte qui l'habite lui et le vestiaire ...
L'homme, de qualité, explique que c'est une chance pour Auxerre de rencontrer Nice, mercredi, en Coupe de la Ligue, puis après, le leader Metz.
Quiconque dirait le contraire, pour signer et souligner le naufrage de l'AJA.
Paralysie objective contre instinct de survie.
Pierre-Jules GAYE
Commentaires
Si ce que vous dites ruedeschampoulains est vrai (ce dont je ne doute pas du reste), il serait intéressant de mettre un peu plus dans la lumière cette personne pour pouvoir mesurer sa part de responsabilité dans la situation actuelle.
Il est parfois évoqué à demi-mot ici, sans que vraiment on ne sache quel rôle il joue.
Les départs du médecin (à peine expliqué) et les autres mouvements passés sous silence ne sont pas anodins.
Auxerre TV, une petite enquête la dessus ?
@got a raison, un club tel qu'Auxerre ne peut pas vivre et être dirigé par des mercenaires. Il faut qu'il y ait un enracinement local.
les deux derniers présidents appointés par l'actionnaire ont très vite montré leurs limites parce que l'on ne devient pas président pour être en tribune présidentielle, pour avoir son nom dans le journal local, pour être interviewer par la TV.... Il y a sur place des hommes qui ont prouvé leur valeur dans le management (comme l'avait fait en son temps Jean Claude Hamel) et qui doivent être capables de relever le défi. Encore faut-il qu'on leur propose. C'est dans ce domaine que la totale méconnaissance du contexte par le propriétaire du club est criante. Il a fait appel à "un chasseur de tête" pour remettre Francis Graille sur les rails. Le dit "chasseur" ne sait peut-être pas où sur une carte de France se situe Auxerre.
Idem pour les entraîneurs qui viennent faire une "pige" alors qu'il y a d'anciens joueurs qui sont devenus de bons entraîneurs en L1 ou L2, qui connaissent le club, les subtilités de la vie auxerroise.
Deux faits ont été"annonciateurs et synptômatiques de l'implosion prograzmmée de l'AJA?
Fin de saison dernière, Polomat et Barreto se coltinent sur le terrain de Quévilly où Auxerre prend une raclée après un résultat probant à Sochaux.
La gestion de ce fait divers monté en épingle a été désastreurse, gérée en technocrate. Punition et exclusion, le contraire de la marque AJA qui forme d'abord des hommes.
Toujours fin de saison dernière, Corréa décide d'écarter Zacharie Boucher pour les derniers matchs, sans qu'une vraie communication soit établie et expliquée. Le flou artistique s'est prolongé tout l'été pour finalement le céder à Angers dans le cadre d'un échange.
Ces deux faits en disent long sur le management à l'AJA.
La suite est du même accabit : Graille et Corréa recrute tardivement des joueurs dits clé qui ne jouent pas d'emblée alors queils sont consacrés clé. Puis, Corréa change son équipe tous les vendredis. Conséquence le peu de jeu et d'automatismes qui avaient été acquis la saison derni§re, s'effritent et s'évanouissent. Aujourd'hui depuis le match de Béziers, c'est le plan le plan de jeu qui a changé. On ne construit plus à partir de derrière, on saute les lignes pour miser sur les seconds ballons avec nos petits gabarits. D'un mot, on délite et on appauvrit. Les joueurs perdent la tête et ne savent plus quoi faire ni comment le faire.
Faut-il s'étonner tant que cela ?
Depuis la relégation en Ligue 2, ce club en souffrance forcément, a besoin de confiance, de bienveillance, de fraternité. Il a besoin d'petre recousu doucement patiemment.
Or c'est tout le contraire. La déshumanisation chez l'Abbé-Deschamps, c'est quand même le comble.
Plus rien ni personne ne porte ce club rongé de l'intérieur depuis longtemps.
Mercenaires, étrangers, opportunistes pensaient pouvoir vivre sur la bête.
Il manque les forces vives du terroir et l'idée rassembleuse d'un idéal, d'un vrai projet. C'est-à -dire l'essentiel
Une part d irrationnel à la marge a toujoujrs existé , le problème c est Que ce fasciatherapeute est au centre du jeu ... Mais l analyse ne peut se réduire à cet homme Mais aux hommes qui ne jouent pas ou mal leur rôle..Président pour ses choix ,entraîneur pour sa spirale de l échec , recruteur pour l inconsistance répétée des recrues et surtout pour l abandon Et le laisser fuir des jeunes formés à l aja qui s épanouissent dans tous les clubs de l hexagone et à l étranger! Pas de noyaux dur d amour du club permettant au greffon chinois de prospérer...se remettre en cause profondeur avant qu il ne soit trop tard n est pas se déjuger mais se grandir...
le fasciathérapeute (viré de Troyes ne l'oublions pas) est responsable du départ du Docteur Laurens, de la non conservation du médecin recruté à temps plein en juillet, de la présence du Docteur Pleux (qui n'en peut mais), du départ de Mathieu DEBAIN vers le centre de formation. Il se comporte comme un gourou en mettant en avant pour les blessures des explications alambiquées et donc irrationnelles ce qui en médecine est pour le moins surprenant. C'est cette profession qui veut ça; il pense avoir des mains qui au simple contact du patient, renseignent sur son état de santé et lui permet de faire un diagnostic médical alors qu'il n'est pas médecin (de plus il a fait ses études en Belgique) : problème de pancréas, problème d'alimentation (mange trop de tomates), problème de matelas, problème de position d'endormissement, problème de golf !!!
S'il quitte Auxerre; ce qui est souhaitable, il faut qu'il se tourne vers l'Afrique; il peut y devenir le "grand sorcier blanc".
Il ne reste plus qu'à compter sur un miracle... au lieu de la débâcle.
L'AJA est devenue une sorte de dieu Moloch vorace et gigantesque qui se nourrit d'humains : combien de coaches, de gens motivés, de joueurs, d'espoirs le dieu n'a-t-il pas engloutis? On attend le rot sonore qui annoncerait ..."gavé, on peut y aller!"
Tout le monde se pose des questions, comment est-il possible d’en arriver là avec le 3ème budget de L2.. et ce faciathérapeute a-t-il quelquechose à voir dans cette spirale infernale?
Car quand on y regarde de plus près on se rend conpte que egfectivement tout va mal depuis son arrivée la saison dernière, peu de temps avant la bagarre Polomat-Barreto, coïncidence?