C'est au moment où les Auxerrois semblaient avoir la maîtrise du jeu, mais sans aller jusqu'au bout de leurs actions offensives, que le Milan a frappé et ouvert le score par ce diable d'Ibrahimovic sur une service de Ronaldino (65). Trois minutes plus tard, le même Ibrahimovic doublait la mise (68) sur une action du même Ronaldino et une déviation de Robinho. La messe était dite.

L'AJA a péché de n'avoir pas être allée au bout des actions entreprises en période de domination. Les pertes de ballon près de la surface adverse furent décisives notammant sur le deuxième but encaissé en contre, Mignot perdant le ballon à l'entrée de la surface.

Dès lors les Milanais pouvaient déployer leur jeu en démonstration et s'amuser dans un stade où le public s'était réconcilier avec son équipe. Un but hors jeu de la tête de Le Tallec et un tir d'Oliech difficilement détourné en cormer par le gardien Italien sont anecdotiques.

Auxerre rate le coche

Avec Le Tallec sur le banc, Birsa au milieu et Langil côté gauche, Auxerre a non seulement tenu la dragée haute au Milan AC mais s'est procuré des occasions de but en première période. Jean Fernandez sur le choix de Birsa aux dépens de Le Tallec: « il fallait mettre cinq joueurs au milieu pour essayer de gagner dans cette zone. Car le milieu est le point fort du Milan AC. Cela a tenu une heure. C'est comme ça... »

Une tête de Coulibaly sur corner a percuté la transversale et Auxerre a gâché suite à un tir non cadré de Langil excentré coté droit, alors que Jelen et Hengbart étaient seuls, démarqués, au point de pénalty, suite à un contre rapidement mené depuis la surface bourguignonne sur une bonne récupération.

Mais le Milan qui a joué par à-coups, aurait pu trouver l'ouverture à deux reprises grâce à des situations chaudes amenées par Ronaldhino et Pato. La classe et l'expérience ont fini par prévaloir.

Les Bourguignons peuvent cependant nourrir de vrais regrets. Prochain match de Ligue des Champions : AJA - Real de madrid, mardi 28 septembre.

REACTIONS ... ILS ONT DIT...

 

Plus de force dans les jambes

Cédric Hengbart :  « Ils nous ont fait sortir et on se prend deux buts sur des contres, explique l'ancien Caennais sur Canal+. On encaisse deux grands buts marqués par un grand attaquant. On a payé cash ce soir, car on aurait pu mener au score. Mais on apprend, ça se joue à l'expérience. En tout cas, on n'a pas du tout été ridicule jusqu'à la 65eme minute de jeu. Après, il n'y avait plus trop de force dans les jambes. »

Les meilleures occasions

Jean Fernandez : « Pendant soixante minutes, on a pratiquement fait jeu égal avec les Milanais. On a eu des occasions, et je dirais même que nous avons eu les meilleures occasions. Je pense à cette tête de Coulibaly sur la barre ou à l'occasion de Langil, qui a peut-être manqué d'expérience. On aurait pu mener 1-0 à San Siro, et cela aurait été difficile pour Milan, j'en suis certain.Nous avons connu une baisse de régime physique à l'heure de jeu. Et les Milanais ont su en profiter. Nous avons du mal à gérer les matches tous les trois jours. Et puis, nous savions avant de venir ici que les Milanais avaient plus d'expérience, et qu'ils possédaient des individualités que nous n'avons pas... Il était évident que ce serait compliqué. Ils ont un gros effectif, avec des vraies individualités. La différence, c'est que les grands joueurs n'ont pas besoin de beaucoup d'occasions pour marquer. On a bien joué pendant une heure, et cela n'avait pas été trop compliqué d'arrêter les attaquants adverses. Mais un match dure quatre-vingt-dix minutes, pas soixante... »

Manque de lucidité

Steven Langil : «Le match se joue peut-être sur mon occasion de la première mi-temps. Je suis devant le but, je dois passer le ballon, et je n'ai pas vu Hengbart et Jelen. J'ai manqué de lucidité. On a bien tenu, on a eu des occasions franches en premières mi-temps. Milan est une grande équipe, ils ont mis les buts au bon moment, cela a fait la différence.»