Des jeunes, anxieux, qui ont perdu leur copain et qui ne comprennent pas...

La température était douce, le soleil chaud. Ce devait être une belle journée d'automne pour une famille du quartier Sainte-Geneviève décimée par un incendie qui a coûté la vie à quatre enfants âgés de moins de sept ans. L'émotion était perceptible sur tous les visages, samedi, dans les rues du quartier, tant du côté des habitants que des officiels qui se sont rendus sur les lieux du drame.

Le préfet qui a fait demi-tour sur la route de Normandie, Henri de Raincourt qui n'est pas parti en Géorgie, Guy Férez qui a passé l'essentiel de la journée sur place, à côté du procureur François Perain, des responsables de l'OAH (office auxerrois de l'habitat), de la police judiciaire, des pompiers, du maire délégué de Vaux et des intervenants divers.

Un drame difficile à gérer tant en amont, au plan de n'enquête qu'en aval car la vie continue.

Les enfants des appartements de l'immeuble où s'est produit le drame, ne souhaitaient pas forcément dormir chez eux, samedi soir. Lundi, à l'école, comment sera annoncée la mort des peitis écoliers qui ont péri dans l'incendie ?

Des voisins et amis de la famille victime ont décidé d'organiser une quête, dimanche matin, sur le marché de Sainte-Geneviève. le rendez-vous est fixé à la maison de quartier place du marché.

Les voisins et habitants du quartier ont beaucoup échangé entre eux après le drame

Le maire d'Auxerre Guy Férez

Les forces de l'ordre ont été présentes toute la journée