L'AJA n'a pas eu à forcer son talent pour dominer une équipe d' Arles-Avignon bien naïve (0-4) et décrocher son premier succès de la saison. Arles-Avignon a pris l'eau en concédant le premier but signé Traoré qui avait bien suivi la tentative de Pedretti repousée par le gardien. Arles perdait son défenseur formé au Real Madrid, Alvaro Mejia. Le défenseur espagnol est sorti sur une civière après un choc terrible sur le poteau. Auxerre fit le break en doublant la mise peu avant la mi-temps par une reprise contrée de Pedretti sur une action côté droit. Les Bourguignons maîtres du jeu inscrire deux nouveaux buts en seconde période, par Contout remuant qui a bien suppléé Jelen forfait (cheville) et Birsa d'une belle frappe enroulée.

 Trois jours après leur courte défaite face au Real Madrid, les Auxerrois peuvent sourire, enfin. Ils ont décroché leurpremier succès cette saison en Ligue 1.  Auxerre a lancé son championnat et après 720 minutes de jeu et d'attente, les sourires ont remplacé la crispation sur les visages auxerrois. 

"Le championnat est notre pain quotidien, c'est ce qui fait vivre le club", rappellait Sorin.  Samedi soir, l'AJA s'est rassurée.

Jean Fernandez  en premier : "Je suis soulagé. On craignait en effet cette rencontre sur le plan physique et mental, mais on est bien rentré dans le match et notre défense a concédé très peu d'occasions. (...) Le plus important pour nous, c'est le résultat car on n'avait pas encore gagné", souligne le technicien bourguignon.

Solides dans les duels et appliqués dans le jeu, les troupes de Jean Fernandez n'ont pourtant pas eu à forcer leur talent pour dominer de la tête et des épaules une formation d'Arles-Avignon en tout point limitée. Et Traoré (18e), Pedretti (44e), Contout (58e) et Birsa (82e) ne se sont pas fait prier pour concrétiser la mainmise technique des Bourguignons au dépends de joueurs arlésiens volontaires mais bien trop maladroits...

Auxerre devra confirmer.  Jean Fernandez  le sait.  "On a été solide mais sans vouloir manquer de respect à l'adversaire il faut attendre les prochains matches". Car l'opposition sera tout autre, dans quinze jours face à Bordeaux, au stade Abbé-Deschamps.