On ne le voit pas beaucoup mais il est partout Gérard Bourgoin et suit les affaires du club qu'il préside même du fin fond de la brousse au Congo.

Si le remplaçant d’Olivier Sorin a été si performant, dimanche, c’est au moins autant en raison de la maladresse des attaquants nancéiens que de ses propres qualités (DR)

Allez savoir pourquoi, dans une interview au quotidien l'Equipe à la veille du match de Nancy, le président de l'AJ Auxerroise a tenu à préciser les objectifs qu'il s'est fixé ainsi qu'à l'entraîneur Laurent Fournier. Une place sur le podium et au pire parmi les sept premiers mais pas en-dessous.

GB se dit content de son équipe et du coach avec lequel il est en pleine harmonie mais il n'est pas content de la direction donc de mui-même.... Qu'est-ce à dire ?

Bourgoin avoue une erreur

" Je n'ai pas bien géré la blessure (fracture du pouce) de notre gardien titulaire Olivier Sorin. Dans le premier match perdu 3-1 à Montpellier, on est passés à travers à cause de ça, pas à cause du jeune Donavan Léon qui le remplaçait. jJai été trop sensible à l'opinion qui voulait une deuxième gardien d'expérience. Finalement on a donné sa chance au jeune, mais la décision a été prise trop tard.", affirme Gérard Bougoin.

Victime d'une lésion à une cuisse à l'entraînement mardi dernier, Olivier Sorin a manqué un deuxième rendez-vous de Ligue 1 cette saison. Il pourrait être absent deux à trois semaines. Comme lors de la première journée à Montpellier, c'est sa doublure, le jeune Guyannais Donavan Léon (18 ans), formé à l'AJA qui a gardé la cage Auxerroise à Nancy.

Léon s'est fait un nom

On connaît la suite. Le jeune Léon s'est fait un nom en opposant un mur infranchissable face aux attaquants Lorrains qui l'ont canardé à bout portant parfois. Sans une production de haut niveau et de grande classe, Auxerre serait revenu de Lorraine vaincu et largement peut-être.

La déclaration de Gérard Bourgoin n'est pas passée inaperçue... Et ce n'est pas un hasard si le président de l'AJA a commis cet aveu, cette erreur de gestion, l'avant-veille du match à Nancy. Un signal, un message fort : Léon est le numéro 2 et le restera. On compte sur lui. Il a toute notre confiance. On imagine que GB soi-même a du prendre Léon entre ses longs bras pour le motiver affectueusement, comme sait le faire le meneur d'hommes Bourguignon.

La confiance, la confiance... faire confiance, est la clé de la réussite. Par les temps qui courent, elle se fait rare.