«On a un pied et une jambe dans la tombe...» Ce vendredi, dans un entretien accordé à France Football, Gérard Bourgoin ne nie pas l'évidence. L'AJ Auxerre (18e) est en danger.

«C'est clair, on fait partie des clients (à la relégation), admet le président du club bourguignon. Comme tous ceux qui se retrouvent sous la dixième place (...). Le mieux, c'est d'évacuer l'angoisse. Si on joue la peur au ventre, c'est fichu (...). Je pense qu'on s'en sortira en retrouvant de la rigueur et la notion de plaisir.»

Gérard Bourgoin poursuit en analysant en profondeur la situation de l'AJA. Il admet volontiers avoir «commis des erreurs» et continue à protéger Laurent Fournier, mais cela ne l'empêche pas de distribuer quelques gnons...

Roux voulait virer Fournier

Laurent Fournier appréciera probablement modérément d’apprendre que s’il a été confirmé dans ses fonctions end ébut de semaine à Auxerre, Guy Roux n’y était pas du tout favorable comme l’a reconnu Gérard Bourgoin dans France-Football. Évoquant les rumeurs qui ont circulé sur d’éventuels contacts pris avec d’autres techniciens, le président de l’AJA a été clair.

« Je n’ai appelé personne ! En revanche, Guy Roux et d’autres, j’en ai entendu pas mal, ont dit qu’il fallait changer d’entraîneur. Mais ce n’est pas ma stratégie, ni mon éthique. Et on a vu ce que ça a donné à Lens quand ils ont viré Guy après cinq journées, pris Papin et fini avec un troisième pour finalement être relégué, balance Gérard Bourgoin, qui a tout de même quelques reproches à faire à son entraîneur. Il est trop gentil. Trop joueur. De tous les entraîneurs que j’ai connus, il est celui qui répond toujours qu’il s’adaptera. Il est peut-être un peu trop bonbon. »

Sur le nouveau plateau administratif "open space", tout le monde peut voir le président derr!rère les vitres (DR)