L’échange fait référence à une banque Irlandaise, l’Anglo Irish Bank, en faillite qui pendant plusieurs années a affiché des pertes supérieures à dix milliards d’euros, et dont le coût du plan de sauvetage est estimé à 30 milliards d’euros.

L’Anglo Irish Bank est plombée par des actifs «pourris» détenus par des créanciers privés. Complètement démantelée, rebaptisée IRBC, la banque n’a aujourd’hui plus de clients mais l'Etat irlandais continue de rembourser à coup de milliards ses créanciers privés sous peine « d’une explosion financière à Dublin  ».

Faisant mine d’avoir répondu, Klaus Masuch ignore la question. Le journaliste ne lâche rien : «  Vous exigez que soient faits des paiements, non pour le bénéfice du peuple irlandais mais au bénéfice d’institutions financières européennes. Vous avez donné une réponse qui ne répond pas à la question, qui ne satisferait ni le chauffeur de taxi, ni le peuple irlandais ! »