"Le Conseil d’Administration de la SAOS AJA Football s’est réuni ce jour, 18 mars 2012, et a procédé, sur proposition de son président, à la nomination d’un nouvel entraineur. Il s’agit de Monsieur Jean-Guy Wallemme." peut-on lire sur le site internet de l'AJA.

Pour remplacer laurent Fournier, Gérard Bourgoin a donc choisi l’ancien technicien du RC Lens, Jean-Guy Wallemme, actuel sélectionneur du Congo, avec qui il entretient de très bonnes relations. C'est un copain et une sorte de mercenaire.

Le grand blond, qui fut lui aussi comme Fournier un sacré joueur - mais a encore moins démontré que Fournier au poste d'entraîneur - est arrivé à Auxerre où il a rencontré Gérard Bourgoin et son conseiller Jean-Claude Hamel, le président historique, dans un restaurant en dehors du centre-ville.

Après une heure de réunion, Wallemme est sorti sans faire de commentaire avant de rejoindre son hôtel.

Le technicien est actuellement en train de réfléchir à la composition de son futur staff. L'ancien défenseur du RC Lens, doit trouver les bonnes solutions pour sauver une AJA, avant dernière de Ligue 1 et à 5 points de Caen, premier non relégable. Et sans doute lanterne rouge, dimanche soir, si Sochaux fait un nul ou gagne contre Nice à Bonal. Pour la petite histoire, notons que Wallemme a fait remonter Lens de Ligue 2 en Ligue 1.

 

Jean-Guy Wallemme, le nouvel entraîneur d'Auxerre, a fait remonter Lens de L2 en L1 (DR)

Jean-Guy Wallemme, né le 10 août 1967 à Maubeuge, est un ancien footballeur français évoluant au poste de défenseur, devenu entraîneur. Il a passé la plupart de sa carrière à Lens, le club de son cœur, et en est devenu l'entraîneur de juin 2008 à décembre 2010.

Jean-Guy Wallemme, l'entraîneur

Au cours de la saison 2000-01, à la suite de John Toshack qui quitte ses fonctions à l'AS Saint-Étienne, Jean-Guy Wallemme prend le poste assez rare de joueur-entraîneur, assisté par Rudi Garcia, ancien adjoint du Gallois. Il débute son "mandat" le 5 janvier 2001, juste après la défaite du club face à l'adversaire lyonnais. Après un premier mois plutôt concluant, avec 3 victoires dont une qualification pour les quarts de finale de la Coupe de la ligue, Saint-Étienne s'effondre en championnat, enchaîne 4 défaites consécutivement et ne peux empêcher la relégation, avec, en prime, l'affaire des faux-passeports sur le dos. La prise de pouvoir temporaire du capitaine stéphanois s'achève donc, et laisse place à une nouvelle ère : celle d'Alain Michel.

La fin de sa carrière de joueur ayant sonné, Wallemme cherche un poste à pourvoir en tant qu'entraîneur. Quelques mois après sa dernière aventure lensoise, il prend ses fonctions au Racing club de France. Arrivé à la tête d'une équipe de National, il voit le club relégué administrativement en Championnat de France Amateurs. Il reste néanmoins au club et réussit pour sa première véritable expérience à hisser l'équipe à la 3e place... synonyme de montée en National au titre de meilleur 2e club amateur. Mais cette dernière est refusée par la Direction nationale du contrôle de gestion. Wallemme poursuit cependant son travail sur le banc d'une équipe qui prend la tête du championnat. En janvier 2004, il est contacté par le Football Club de Rouen, en mauvaise posture en deuxième division, et décide de quitter le navire parisien. Il ne peut empêcher la relégation du club rouennais en National, coincé à une piteuse 20e et dernière place. Les résultats de la saison suivante ne sont toujours pas meilleurs, et Rouen se sépare en novembre 2004 du tacticien nordiste.

Wallemme s'exile donc en Belgique, et rejoint le KSK Renaix, pensionnaire de deuxième division. Avec le club belge, Wallemme atteint la huitième place, à seulement deux points des matches de barrage concernant la montée en Jupiler League.

Il fait remonter Lens de Ligue 2 en L 1

Jean-Guy Wallemme retourne ensuite en France. L'US Roye, tout juste relégué en CFA, est sa prochaine destination. Avec le club de la Somme, il n'arrive toujours pas à gravir la première place, et termine 4e. Roye est même relégué financièrement en CFA 2. En 2007, Wallemme change une nouvelle fois de club, et arrive au Paris Football Club. Il y reste une saison, laquelle est assez moyenne pour le deuxième club parisien (10e place), à l'exception d'un coup d'éclat en Coupe de France contre Toulouse FC.
Le 27 mai 2008, il est nommé au poste d'entraîneur du Racing Club de Lens, en compagnie de Christophe Delmotte, un de ses anciens coéquipiers à Lens, et de Michel Ettore, déjà entraîneur adjoint du RC Lens sous l'ère Joël Muller.

Quelques fois décrié, il mène cependant son groupe vers la remontée immédiate et le titre de champion de Ligue 2, son premier trophée en tant qu'entraineur. Pendant la saison 2009/2010, il réussit à maintenir le RC Lens parmi l'élite. Suite aux résultats décevants de Lens, surtout suite au match nul contre Bordeaux, souligne Gervais Martel et la volonté de Wallemme d'être désengagé, il est remplacé le 2 janvier 2011 par László Bölöni.
Le 20 janvier 2011, il est nommé recruteur pour le RC Lens.
Le 28 août 2011, il devient le sélectionneur du Congo.