Parti d’Auxerre l’été dernier pour rejoindre Nancy, Jean Fernandez est très peiné par la descente d’un club qu’il a mené jusqu’à la Ligue des champions, un peu miraculeusement, voilà deux ans. S’il n’a pas prolongé son contrat comme l'aurait souhaité le nouveau président Gérard Bourgoin qui a peut-être eu le tort de lui poser un ultimatum pour prendre une décision il y a un an, le technicien lorrain reste digne et sans rancune comme il le confie dans l’Equipe.

« Voir Auxerre descendre en Ligue 2, ça m’a fait mal. Mais il faut voir la réalité en face et ne pas considérer la relégation comme un échec ou une catastrophe. Pour le moment, ce n’est qu’un accident de parcours. On parlera d’échec si l’AJA ne remonte pas aussitôt (…) Aujourd’hui sur le plan de la formation, l’AJA doit se contenter des deuxièmes ou des troisièmes choix. Et c’est plus difficile de maintenir le club avec des gamins issus de ces promotions que quand vous avez des Mexès, Cissé ou Kapo. Aujourd’hui, Rennes, Lyon, Paris ou Marseille ont d’autres arguments que ceux de l’AJA. Ce sont des choses inéluctables, un signe des temps, constate Jean Fernandez, lequel estime que le président d’Auxerre a bien fait de ne pas démissionner malgré la descente. Il a pris la bonne décision. M. Bourgoin ne pouvait pas être seulement le président de la première relégation du club. Son ambition est de le faire remonter. »

Jean-Guy Wallemme dénonce le manque d'unité dans l'association

Jean-Guy Walemme sera-t-il toujours entraineur la saison prochaine?

L'actuel entraineur du club auxerrois a réaffirmé sa passion pour son métier, vendredi matin sur l'antenne de France Bleu Auxerre, mais il a dénoncé le manque d'unité à tous les niveaux dans le club. Or pour définir une stratégie et s'y coller il faut une adhésion large.

Il a expliqué que si le climat de tension qu'il ressent au sein du club ne s'apaisait pas, il n'était pas certain de vouloir conserver son poste la saison prochaine.