Il affirme avoir une liste centriste (39 noms) pour les élections municipales de mars 2014 mais que la forme de son retour reste à définir en fonction d'un projet de ville et se dit prêt à discuter avec les uns et les autres.
Pascal Henriat exclut toute ambition personnelle d'autant qu'il a une vie en-dehors de la politique.
La problématique est de savoir ce que lui et ses colistiers peuvent apporter de plus à Auxerre, des Auxerrois qui demandent beaucoup de choses mais qui ne souhaitent plus voir augmenter les impôts.
Pascal Henriat veut qu'Auxerre progresse et ne régresse pas. A ses yeux, Jean-Pierre Soisson et Guy Férez ont fait du bon travail et il convient de poursuivre dans cette voie.

L'ancien adjoint de Jean-Pierre Soisson fustige l'attitude et le positionnement d'André Villiers, président du conseil général et président de l'UDI de l'Yonne.

Ce dernier est clairement dans la roue de l'UMP qui l'a fait roi souligne Pascal Henriat. Or l'UDI ne représente encore rien dans l'Yonne et ne connaît pas son poids au contraire du Modem 89 qui sait ce qu'il pèse en termes de voix aux élections locales et régionales.

Enfin, Pascal Henriat trace les lignes forces du projet centriste pour Auxerre qui ne doit pas devenir une ville de vieux. La priorité est le développement économique, le désenclavement par l'électrification de la ligne Auxerre-Laroche-Migennes, une liaison routière rapide Auxerre-Troyes et la revitalisation du centre ville par la résolution du problème des parkings. Selon Pascal Henriat, la place des Cordeliers est "une verrue".