D'autres démissions devraient suivre, selon nos sources.

Clairement, le divorce est consommé entre l'association AJA et le nouveau propriétaire.

Pourquoi ? Parce que le président de l'association AJA et les administrateurs ne sont pas d'accord avec les dernières décisions prises, unilatéralement, sans consultation aucune selon leurs dires, par Guy Cotret, président de l'AJA. Autrement dit, l'actionnaire minoritaire (40 %) n'a même pas été informé de ces décisions, comme le suggérerait la plus élémentaire courtoisie, avant leur annonce publique, affirme Henri Maupoil, président de l'association AJA.

La première de ces décisions, c'est la mise à l'écart de Fabrice Hérrault le directeur général de l'AJA, mis au placard parce qu'il aurait échoué dans toutes les missions qui lui ont été confiées à en croire le président Guy Cotret. Au moment où Fabrice Hérrault prenait du poids dans le traitement des dossiers et le costume de patron de l'AJA, le président Guy Cotret n'étant guère présent au club.

Ce que semblent mettre en cause les administrateurs de l'association AJA au travers du président Henri Maupoil, c'est l'absence désormais confirmée de poste de directeur général au club, poste tout simplement supprimé avec retour à une situation dont l'administration du club a souffert, selon eux.

 

Maupoil claque la porte

C'est l'objet de la deuxième décision annoncée par Guy Cotret, lundi après-midi, lors du conseil d'administration de la SAOS AJA football en présence de Emmanuel Limido, le propriétaire du club.

Henri Maupoil, qui venait de s'entretenir pendant une heure et demi avec Emmanuel Limido, lui expliquant son point de vue sur la stratégie du club, abasourdi, s'est levé et a quitté la salle en claquant la porte. Bis repetita. Décision tombée du ciel sous forme d'un nouvel organigramme, une nouvelle organisation avec laquelle le président de l'association AJA n'est pas d'accord du tout.

Selon Henri Maupoil, l'AJA va dans le mur et il n'entend pas s'associer plus avant à cette aventure. Une décision irrévocable affirme-t-il, en indiquant qu'il ne sera pas celui qui assumera la vente des bijoux de famille, par exemple, la mise en hypothèque des terrains et bâtiments de l'AJA, dont le centre de formation flambant neuf.

Il faut savoir que l'association AJA aux commandes avant la cession du club en avril 2013, n'a plus de moyens financiers et se retrouve dépendante de l'actionnaire majoritaire. Alors que c'est toujours elle qui est propriétaire des terrains d'une bonne partie du stade et de tous les bâtiments.

On notera également que l'association AJA (le patro) est détentrice de la licence de la Fédération française de football ... ainsi que de la marque AJA.

 

P-J. G.