Guy Cotret se démène depuis qu'il a redéfini l'organisation à l'AJA, enfilant le bleu de chauffe et se projetant lui-même dans la fosse aux lions. Certes, dans sa tête il est toujours banquier habillé du costume gris, mais les challenges difficiles semblent le motiver au-delà de ce qu'on pouvait penser.

L'homme a pris la barre et modifié le cap à la faveur d'une remise en cause. Oui, le club est en difficulté et le modèle économique reste à mettre en oeuvre d'autant qu'il faut réduire les dépenses et charges de 5 millions d'euros dans la structure du budget annuel, mais cela peut se faire dans la bonne humeur et dans une ambiance de connivence sinon de franche camaraderie. L'essentiel de ces 5 millions à trouver en économies, se fera par des non renouvellements de contrats de joueurs. Or 11 contrats arrivent à terme au mois de juin. En outre des garçons comme Adama Coulibaly, le salaire le plus important, sont appelés à partir au Qatar ou en Arabie Saoudite (pour ce dernier) ou à diviser leur salaire au moins par deux.

Mais quels sont les deux gros coups que mijote le président ?

D'abord le dossier de transfert de l'international George Ntep. Ce ne serait plus qu'une question d'heures, les deux parties étant sur le point de conclure, quelques détails restant à régler. C'est Arsenal qui tiendrait la corde avec un contrat de 5 ans et 10 millions d'euros pour le transfert. Rennes est aussi dans le coup, depuis le début, avec une offre pour le montant du transfert révisée à la hausse ainsi que le salaire versé à Ntep. Ce dernier préfèrerait l'Angleterre. Bref, Cotret est en passe de réussir avec Ntep ce que Bourgoin a raté avec Ndinga.

Pour remplacer Mister George Ntep, des négociations seraient bien avancées avec l’attaquant international espoir Serbe du FK Cukaricki, Nikola Stojiljkovic. L’attaquant Serbe de 21 ans inscrit 4 buts en 15 matchs avec son club du FK Cukaricki. Le transfert du joueur pourrait se situer aux alentours de 500.000 euros.

Deuxième gros coup de Guy Cotret, la rencontre avec Loïc Popioleck l'agent de Bernard Casoni, mercredi matin, à Paris. Une entrevue qui a duré deux heures et qui s'est avérée très constructive, positive. Les deux hommes ont échangé sur le fond de la politique sportive, sur l'AJA et son avenir. Ils sont convenus de se revoir.

D'un mot, rien n'est acté, rien n'est fait, mais la mayonnaise commence à prendre sur tous les fronts.

Pourvu que ça dure .... d'ici à ce que Guy Cotret se fasse chambrer ou balancer un seau d'eau lors de son entrée dans les vestiaires.

P-J.G.