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Elle avait disparu. La statue représentant l'évêque Saint-Amâtre, dans le square du même nom a retrouvé son socle.

Cette oeuvre de pierre, réalisée par un riverain, Pascal Charlanne, qui l'offrit à la ville en 1986, « était en cours de réparation, car un des bras s'est cassé », rassure Stéphane Cuzon, directeur du service des espaces verts de la ville d'Auxerre.

Né à Auxerre au 4ème siècle et décédé en 418, Saint-Amâtre fit construire l'église Saint-Étienne destinée à remplacer la basilique d'Auxerre, devenue trop petite, suite à l'affluence de fidèles.

Place Saint-Amâtre. Ancienne place des calendemai, elle fut le lieu, après la place du pilori (place Charles Surugue) des exécutions publiques. Dans le square du centre de la place a été érigé le monument aux morts en déportation

La croix qui s’élevait sur la place conserva ce même nom jusqu’au commencement du XVIIe siècle. Lebeuf dit dans la "Prise d’Auxerre" ( p. 44) : "Il y existe un gros chapiteau roman renverse qui a servi de piédestal à une croix". Ce chapiteau supporte actuellement une statue de Saint-Amatre.