Le député, qui veut devenir député-maire, tient bien sûr des réunions dans chaque quartier, dans chaque hameau mais pour lui il s'agit de dire partout la même chose et de considérer Auxerre comme un tout, comme une communauté de "destin" qu'il désire unir autour d'un "projet global". Répondant souvent aux insinuations de son adversaire de gauche, qu'il ne nomme jamais mais désigne comme "le maire sortant" ou le maire socialiste d'Auxerre, il court au devant des critiques pour les réfuter. Par exemple il ne résume pas les élections prochaines à une simple "formalité locale", et uniquement locale, il en fait aussi un test national. "C'est aussi l'opportunité de sanctionner la politique de Hollande et de Ayrault". L'occasion pour lui de rappeler que Guy Férez est le président du comité de soutien de François Hollande et son candidat à Auxerre. Dans le même registre il cite à l'envie l'interview de Jean-Pierre SOISSON dans Valeurs Actuelles, lequel souligne que "Férez fait partie du passé et que Larrivé appartient à l'avenir".

Il fustige également les dernières dispositions prises par le gouvernement en direction de l'apprentissage, et qui pour lui rendent plus difficiles pour les apprentis la recherche d'un terrain de stage (cf lettre au Ministre Sapin ci-dessous) Il termine ce volet "politique" en déclarant que les voix là aussi sont importantes et compteront.

Répondant à Guy Férez qui déclare "si vous me faites confiance, vous aurez un maire à temps plein, tous les jours à Auxerre" il n'hésite pas à assumer. "Tous les jours à Auxerre est une imbécillité. Il faut aussi sortir pour prendre des contacts, rencontrer des chefs d'entreprise, faire la promotion de la ville, faire venir des activités. Il faut un carnet d'adresses, des contacts à Dijon, Paris, Bruxelles et l'Europe" ... "Je pense que le job de maire ce n'est pas d'être tous les jours à Auxerre, mais aussi d'être le vendeur d'Auxerre à l'extérieur pour enrichir son activité". C'est d'ailleurs, après avoir longuement évoqué les difficultés budgétaires et la dette, vers cette activité qu'il faut "booster" que Larrivé veut convaincre que "le pire n'est pas obligatoire et qu'il faut au contraire se donner les moyens du meilleur".

Les chapitres de la sécurité, de l'enseignement, des mouvements associatifs, du centre ville, des Quais, qui appartiennent à tous et qui doivent permettre une attraction touristique renforcée, sont tour à tour passés en revue : c'est sur la globalité d'un projet que Guillaume Larrivé construit ses réunions pourtant localisées dans les quartiers : "une forme de respect pour tous les Auxerrois" énonce-t-il.

J-L.H

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