A la clôture des inscriptions le 6 mars 2014 à 18 heures, il y a  5 communes de l'Yonne de moins de 1000 habitants sans candidat et 10 communes de moins de 1000 habitants au nombre de candidats insuffisant

5 communes de moins de 1 000 habitants sans candidat (Clôture du 6 mars 2014)

Baon
Fontenay-près-Vézelay
Jully
Sauvigny-le-Beuréal
Villiers-sur-Tholon
 

10 communes de moins de 1000 habitants au nombre de candidats insuffisant (Clôture du 6 mars 2014)

Bernouil  
Courgis  
Dyé  
Festigny  
Lucy-sur-Cure  
Saint-Martin-sur-Armançon  
Saligny  
Sementron  
Serrigny  

Viviers


Dans la Nièvre : toutes les communes ont au moins deux candidats 

 

26 communes de moins de 1.000 habitants sans candidat

 

Jusqu’à la loi du 17 mai 2013 qui modifie les règles du scrutin, seules les communes de 3.500 habitants étaient concernées par cette formalité. Oubli ou stratégie, certains s’y sont pris à la dernière minute. Mais dans certaines villes, principalement celles de moins de 1.000 habitants, la situation est plus contraignante, et pour la première fois, des préfets se sont alarmés du peu d’entrain des habitants dans certaines communes. Dans le département du Lot-et-Garonne, « Sud-Ouest » recensait, à une semaine de la date butoir, 26 communes de moins de 1.000 habitants sans candidat.

Les chiffres définitifs du ministère de l’Intérieur, tombés jeudi soir, sonnent le verdict : au total, 926.068 candidatures ont été enregistrées par les préfectures et 21.186 listes ont été enregistrées dans les 9.734 communes de plus de 1.000 habitants. Mais 63 communes de moins de 1.000 habitants sont orphelines, et une de plus de 1.000 habitants, en progression par rapport à 2008. Une seule commune de plus de 1.000 habitants, Gironde-sur-Dropt en Gironde, est sans liste. Dans ce cas, une procédure spéciale est mise en place et gérée, principalement, par la préfecture.

Election ou dissolution

Dans un premier temps, la préfecture prend acte de l’absence de candidat, et l’élection est annulée.

La préfecture est alors chargée de nommer une « délégation spéciale », composée de trois personnes dans les villes de moins de 35.000 habitants et de sept dans les villes plus peuplées. Cette délégation devra, pendant trois mois maximum, gérer les « actes de pure administration conservatoire et urgente » comme le stipule le Code général des collectivités territoriales, à savoir les affaires courantes de la ville. En général, les membres qui la composent sont des cadres administratifs, des élus ou anciens élus, des fonctionnaires territoriaux... ils ne touchent pas aux finances ni au budget ou au personnel.


Qui peut être candidat à une élection municipale ?
 
Pour pouvoir se présenter à une élection municipale, il faut :
-être âgé d’au moins 18 ans, au plus tard le 22 mars 2014 à minuit (veille du premier tour)
-être de nationalité française ou ressortissant d’un Etat membre de l'UE
-ne pas exercer une profession pouvant conférer un pouvoir d’influence dans la commune où l’on se présente
-avoir une attache avec la commune en question : il faut y avoir son domicile ou sa résidence sur au moins six mois, ou y être redevable des impôts.
 

Au bout de trois mois, une nouvelle élection doit être organisée pour former un nouveau conseil municipal. Mais si, à nouveau, personne ne se présente, la préfecture peut choisir de dissoudre le village pour le relier à une commune voisine.

En 2008, aucune des 38.000 communes ne s’était retrouvée dans une telle situation.