On retrouve les mêmes visages, les mêmes musiques, les mêmes "chorégraphies" avec le souci de faire la synthèse de deux mois de campagne et de dégager les grandes lignes mobilisatrices pour les militants dans "ces quelques jours et heures d'attente".

Guy Férez ne déviera pas de sa trajectoire, il se veut le "rassembleur" au delà des clivages politiques. Il se félicite des colistiers choisis, "témoins de notre diversité, de nos différences, mais réunis par le seul souci d'Auxerre en dehors de toute autre considération". Guy Férez se dessine, lui et ses colitiers, sous l'aspect d'une "espèce de Force Tranquille"

Le candidat à sa propre succession insiste à plusieurs reprises sur l'importance de ce premier tour. Il n'épouse pas du tout les thèses d'Alain Raymont, "il ne faut pas qu'une seule voix s'égare au nom d'une idéologie, d'une aspiration personnelle" Il recommande le "vote utile" dés le premier tour, sauf à dangereusement compromettre le succès du second. Pour lui, un sondage ne fait pas le printemps et peut permettre une douce divergence au premier tour.

"Qu'on se le dise et dites-le autour de vous", semble bien être la grande consigne délivrée à Vaulabelle.

J-L.H