Le triomphe du FN de Marine Le Pen DR)

 

 

Grand Est : FN 29,4, UMP 24,4%, PS 12,6 %

 



 

Ce vote est le signe d'une "gigantesque colère du peuple français", estime Jean-François Copé.

"L'UMP va avoir besoin d'une profonde reconstruction", a régi Laurent Wauquiez tandis que Bruno Le maire affirme lui que l'UMP est la "seule force capable de résister au Front national".

Réaction. Stéphane Le Foll, ministre de l’agriculture et porte-parole du gouvernement : « Je ne vais pas chercher à tourner autour du pot. Le résultat est une alerte envoyée. Dans un moment difficile, avec un redressement engagé, on mesure les attentes et les doutes. Il faut poursuivre pour redresser notre pays et sortir de cette situation. » C’est une élection européenne, nationale… Les résultats municipaux étaient loin de ce qu’on pouvait espérer. Mais on ne peut pas non plus tirer des enseignements selon lesquels le FN serait devenu le premier parti de France. Ce choc, on l’a parfaitement entendu. Le FN est installé en France, on le sait. »

"C'est un choc", tonne Alain Juppé sur France 2. "C'est une défaite pour la droite et le centre, il faut en tirer les conséquences. L'UMP et le centre, ça fait 30%. S'ils se mettent ensemble, le FN n'est plus le premier parti de France", signale-t-il. Il invite à "recréer les bases d'un accord entre la droite et le centre". "L'UMP doit changer, doit avoir une gouvernance plus collective. Il faut faire toute la clarté sur ce qui s'est passé", ajoute-t-il en référence à l'affaire Bygmalion, dans laquelle le président du parti Jean-François Copé est soupçonné de surfacturation au détriment de l'UMP.

Manuel Valls: «C'est un séisme». Selon le Premier ministre, « C'est très grave pour la France et l'Europe ». Et le socialiste de regretter un « score médiocre de la majorité et gauche » qui « exprime un profond scepticisme ». Il y a selon Manuel Valls, une «crise de confiance, de la colère ». « L'Europe a été jugée trop distante et trop étrangère à vos préoccupations. Nous avons besoin d'une Europe plus forte, plus généreuse. C'est un séisme qui s'adresse à tous les responsables politiques. Aucune d'entre nous ne peut se dérober ».

«La réputation de la France est démolie», craint Royal (PS). «C'est plus facile de démolir que de construire», rappelle sur TF1 la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal. En effet, «ce qui fait mal ce soir, dans ce pays des Lumières, c'est que ceux qui sont venus voter – beaucoup se sont abstenus - ont démoli la réputation de la France », s'insurge-t-elle, faisant référence aux bons résultats du Front national. « Il faut se remobiliser! »