Le président de la République françois Hollande veut ramener le nombre de régions à 12 ou 11, contre 22 aujourd'hui en métropole.

Avant même l'annonce par le gouvernement de son projet de réforme territoriale,
 la Bourgogne et la Franche-Comté ont annoncé dès le 14 avril leur volonté de fusionner. Mais, cette volonté affichée par les présidents des deux conseils régionaux ne fait pas l'unanimité.

"La réunion de l'Alsace, de la Lorraine et de la Franche-Comté constituera une région puissante, frontalière de l'Allemagne et de la Suisse", estiment Jean-Pierre Chevènement, et Gilbert Barbier, élus du Territoire de Belfort et du Jura.

Les deux élus francs-comtois déclarent qu'il "serait plus naturel de fusionner la Bourgogne, soit avec la région de Champagne-Ardenne, reconstituant ainsi l'axe Sud-Nord du Grand Duché d'Occident, soit pour des raisons économiques avec la Région Rhône-Alpes. Dans ce cas, l'Auvergne deviendrait un môle de regroupement pour le Limousin et une partie de la région Centre".