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Association AJA se propose de rembourser le moment venu
le mercredi 15 octobre 2014, 22:48 - AJA - Lien permanent
L'association AJA, actionnaire minoritaire de la SAOS AJA (société anonyme à objet sportif) est sereine dans le conflit qui l'oppose à l'actionnaire majoritaire AJA XXL détenu par Emmanuel Limido, qui veut mutualiser une partie des propriétés foncières et immobilières appartenant aux deux entités, et par ailleurs récupérer une dette de 5,5 millions d'euros due, selon lui, par l'association
Suite à l'interview de Guy Cotret, président de l'AJA, AUXERRETV a proposé à Michel Parmentier, président de l'association AJA, de s'exprimer à son tour sur Auxerre TV. Il n'a pas donné suite, arguant du fait qu'il ne souhaitait pas polémiquer. Il nous a indiqué avoir répondu par écrit aux propositions d'Emmanuel Limido et qu'il était d'accord pour l'organisation d'une réunion qui ne pourra cependant avoir lieu avant le 12 novembre. Emmanuel Limido est en Chine jusqu'au 28 octobre, Michel Parmentier sera absent de la fin octobre au 11 novembre.
Dont acte.
AUXERRETV ne pouvait en rester là et a enquêté pour connaître la position de l'association. Pas facile car il n'y a pas de position officiellement exprimée. Pire, personne ne souhaite communiquer, pour l'instant.
Alors ?
Premier point : AJA XXL de Emmanuel Limido a racheté le club AJA à hauteur de 60% des actions pour 5 millions d'euros en avril 2013.
Ce qui signifie que l'actionnaire minoritaire, représentant 40 % des actions, dispose d'une minorité de blocage au sein de la SAOS (société anonyme à objet sportif). En effet, aucune décision majeure ne peut être prise par la SAOS contre l'avis de l'association AJA, la minorité de blocage se situant à hauteur de 33 %. Autrement dit, pour acter une éventuelle augmentation du capital de l'AJA, il faut l'agrément de l'actionnaire minoritaire. Donc de l'association.
De là sont issus tous les problèmes : personne ne peut faire ce qu'il veut. Sans le consentement de l'autre.
Deuxième point : il semblerait qu'AJA XXL l'actionnaire majoritaire, ne puisse exiger le paiement de la dette actée de 5,5 millions d'euros, représentant le montant de l'intégration fiscale. L'association n'ayant jamais perçu cette somme, comment pourrait-elle la rembourser ?
Troisième point : en rachetant l'AJA à hauteur de 60 % des parts, en avril 2013, l'AJA XXL n'a pas pour autant racheté l'immobilier et le foncier appartenant à l'AJA.
Quatrième point : toute augmentation de capital de l'actionnaire majoritaire, ne pourrait se faire qu'au travers d'AJA XXL, si l'actionnaire minoritaire de la SAOS AJA n'est pas d'accord.
Cinquième point : il apparaît que l'association AJA n'a ni obligation, ni intention, ni envie d'entreprendre quoi que ce soit comme action contre AJA XXL.
Sixième point : les membres de l'association sont d'accord pour discuter, échanger avec les membres d'AJA XXL, s'ils s'engagent par écrit de ne pas vendre le club dans les cinq ans à venir.
Il apparaît que l'association AJA n'est pas dans l'urgence du remboursement d'une créance virtuelle liée à l'intégration fiscale. L'association se propose de rembourser le moment venu. Lorsque la SAOS aura dégagé 16 millions d'euros de bénéfice et versera 40 % de dividendes à l'association qui possède 40% des actions de la SAOS. Une somme qui correspond au montant de la dette exigée mais jamais perçue.
- Septième point : L'assocaition est d'accord pour dialoguer, échanger et pour rédiger une charte qui définisse les relations entre les deux entités, tout en pointant que cela aurait du être fait au moment du rachat.
L'association AJA regrette que davantage de temps des discussions ne soit pas consacré à la partie sportive entre la section amateur et la section professionnelle.
Dans cette perspective, elle ne peut que se féliciter des liens qui se nouent et se développent entre Daniel Rolland le formateur historique dépositaire de l'ADN AJA et Jean-Marc Nobilo, le directeur du centre de formation, dans l'intérêt du club.
Non, l'AJA ne saurait se résumer au règlement d'une créance virtuelle.
Pierre-Jules GAYE
Michel Parmentier, président de l'association AJA, actionnaire (40%) de la SAOS AJA propriétaire de la section professionnelle du club (DR)
Le nouveau bureau de l'association AJA élu pour 3 ans
Daniel ROLLAND, Michel CHAUFFOURNAIS, Thierry CORNIOT, Michel PARMENTIER, Alain HÉBERT, Guy ROUX, Alain GÉHIN, André TRUFFAUT, Fabien COOL
Représentants de l'association au conseil d'administration de la SAOS AJA
Christophe RÉMY, Claude LAGUILLAUMIE, Philippe DUPONT
Commentaires
les dividendes sont toujours versés après le paiement de l'impôt sur le sociétés, donc pour effacer la dette il faut déjà acquitter l'impôt.
La dette envers la SAOS, figurant au passif du bilan de l'ASSOCIATION est une dette exigible,sauf conditions particulières prévues dans la convention d'intégration fiscale.
ET C'EST BIEN LA LE HIC.........
Le match actionnaire / association ressemble à un vieux match fermé de milieu de tableau.
Personne n'attaque, tout le monde défend. Bref, tous les ingrédients d'un bon vieux 0 à 0.
Sauf qu'Ã ce niveau, ce n'est pas du sportif et que le statu quo n'arrangera rien dans l'histoire.
Espérons pour le club qu'il ne faille pas attendre les prolongations pour avoir un dénouement ...
En l'état actuel des choses, la conclusion de Greg me parait la seule envisageable.
Bon, autrement dit, au-delà des mots de convenance, c'est la guerre et l'épreuve de force.
Il y a de bons arguments de part et d'autre.
Comment cela va-t-il se terminer ? Qui cèdera ?
On ne voit pas de compromis possible.
Merci à AuxerreTV pour ces excellentes interviews et patientes mises au point, nous aidant à comprendre la situation de mieux en mieux. Le souhait de tous les Auxerrois est et reste que l'AJA retrouve sa place et ... la sérénité pour ne plus se consacrer qu'au foot...