SOCIETE
Démographie : la Bourgogne stable comme l'Yonne attirée par l'Île de france
le mardi 30 décembre 2014, 14:25 - SOCIETE - Lien permanent
1.641.130 habitants en Bourgogne, au 1er janvier 2012 date du dernier recensement de l'INSEE. Dont 341.902 dans l'Yonne, stable. La Bourgogne reste une région qui se développe peu : + 0,1% par an sur 5 ans
1.641.130 habitants en Bourgogne, au 1er janvier 2012 date du dernier recensement de l'INSEE
Un chiffre qui a peu évolué, la Bourgogne est une des régions qui progressent le moins en France : +0,1% en 5 ans (soit 7.250 habitants de plus) mais – 1.604 habitants par rapport à l’an dernier. La Bourgogne est la 16ème région française sur 22 en terme de population.
1/4 des Bourguignons vivent en ville
Vue aérienne Google earth d'Auxerre (DR)
La Bourgogne abrite 2,6% de la population française et est la 4ème moins peuplée de France derrière la Champagne-Ardenne, le Limousin et la Lorraine. Un quart de ses habitants vit dans les 15 villes de plus de 10.000 habitants. Pour autant, seules Dijon et Chevigny-Saint-Sauveur gagnent des habitants.
La Saône-et-Loire est le département plus peuplé de Bourgogne
Dans notre région, sur les 4 départements, seules la Côte-d'Or et la Saône-et-Loire ont gagné en population. L'Yonne est restée stable et la Nièvre a perdu 4700 habitants en 5 ans. Au 1er janvier 2012, la Saône-et-Loire, département le plus peuplé de la région, comptait 555.039 habitants, la Côte-d’Or 527.403, l’Yonne 341.902 et la Nièvre 216.786.
La progression du nombre d’habitants en Côte-d’Or et en Saône-et-Loire est plus importante dans les zones situées dans le prolongement du couloir rhodanien et dans la grande aire urbaine de Dijon.
L’Yonne bénéficie, elle, de la proximité avec l’Ile-de-France. Quant au département de la Nièvre, c’est le deuxième le plus déficitaire de France, après la Haute-Marne.
La population française a progressé de 0,5% depuis 2007
Au 1er janvier 2012, la France comptait 65.241.241 habitants. La population qui a progressé de 0,5% depuis 2007.
En Europe, seule l'Allemagne avec 80,3 millions d'habitants est plus peuplée. Les Français sont 300.000 de plus depuis l'an dernier. Notre pays a connu une progression de 0,5% depuis 2007, c'est mieux que la moyenne européenne (+0,2%) mais moins bien que l'Espagne (+0,9%) et la Royaume-Uni (+0,8%).
Les zones les plus dynamiques se situent surtout sur le littoral atlantique, le littoral méditerranée, le couloir rhodanien, les agglomérations de Rennes et Toulouse et le Bassin Parisien. Les zones qui progressent le moins (voire dont la population diminue) se situent dans le centre et l'est de la France.
Commentaires
Les chiffres sont éloquents, on peut interpréter de façon précise les migrations depuis la couronne parisienne, vers la zone Bretagne, ainsi que la région Lilloise . En second lieu, le couloir rhodanien draine les zones depuis Lyon vers Maseille. Une coupure franche, sépare en deux grandes zones le nord avec le sud de la France depuis le sud Parisien ;Sens jusqu'à chalons pour rejoindre la traverse des alpes du nord. N'est-ce pas là l'immense erreur d'avoir négliger les équilibres souhaités dans le cadre de la territorialité passée, sans une réelle oppositions de nos élus départementaux dont l’intérêt de l'axe nord / sud, n'a jamais été pris en considération. Heureusement que le naturel fil de l'eau en matière économique, rapprochera inéluctablement la dernière couronne parisienne à notre département sans même réellement l'avoir souhaité.
Aussi, les chiffres cités, mériteraient leurs développements dans l'évolution des résidences, de l'emploi, de l'habitat et d'une façon général, trouver le lien avec la pyramide des ages (départ des jeunes, et disparitions des aînés).
L'évolution des migrations alternantes (domicile / travail) montrerait le rattachement naturel des villes de Sens, Joigny et quelque peu Auxerre à l’île de France..Les espoirs de développement de notre ruralité deviennent bien minces, jusqu'à perdre à terme, l'intérêt économique, sauf à rendre le lien infrastructures/transports attractif.