Samed Kilic, au centre, va-t-il passer ... (DR AJA)

 

 

Le football, c'est aussi de l'art. Il faut savoir comment attaquer, comment défendre. Et être capable d'attaquer avec de la qualité.

Pauvreté, c'est quoi cette pauvreté offensive ajaïste depuis le début de la saison et depuis tellement de temps ... ?

Les joueurs jouent selon des choses apprises, répétées qui génèrent de la prudence qui souvent mène à l'ennui.

Une équipe normalisée, un archétype prévisible, mentalisée (selon Patrick Jane) pour respecter l'ordre.

Mais quel ordre ? Celui théorique et théorisé, imaginé par l'entraîneur ?

Le talent qui existe est ainsi quasiment étouffé. À tout le moins compartimenté, isolé, réprimé.

L'entraîneur est ordonné dans le travail offensif.

Mais est-ce que cela se travaille ... ?

Il faut du désordre ... beaucoup de désordre pour créer de l'ordre.

Or on forme (formate) comment dire.... des pré-attaquants à peine formés, pour désorganiser une défense. Hahaha !

Question de fond pas banale : le travail paupérise-t-il le jeu offfensif ? La pétulance, le manque d'irrévrence.... qui (ou que) génère l'envie partagée... ?

Seule la victoire est belle.... oui ... ?  Eh bien non !

Si la victoire ne procure pas de joie, elle n'est pas belle. Seule la victoire avec du panache est belle.

La rigueur, moteur de performance oui, si toutefois, elle ne se transforme pas en cimetière.

Rigueur amenant prudence et ennui, qui peuvent contaminer le groupe.

Groupe triste ou terne. Sans personnalité. Ni ressort ni idée.

On en connaît des tas.

 

L'émotion de l'offensive

Jeu restrictif.

Trop peu d'appétit mis dans autre chose que l'application, la volonté, le respect des consignes. Robots industrialisés.

Il faut jouer. À chaque fois que cela est possible, que l'adversaire n'est pas bien placé.

Avec du rythme, du tonus, de la déflagration, de la percussion. Il doit y avoir comme une urgence, une reconnaissance, une fusion collective. Ne pas reproduire des comportements qui sont à l'opposé du jeu, par mimétisme et labeur. Il y a une vraie indécence morale à jouer à l'envers.

Seule la victoire avec panache est respectable et nourricière.

Réciter son football sans joie  est nul.

Il faut multiplier les prises de risques. C'était le secret de Guy Roux.

Allez l'AJA.

Au fait, amis internautes, lundi soir (20h30) Eurosport oblige, Auxerre reçoit Angers, un prétendant à la montée en Ligue 1

 

Pierre-Jules GAYE

(Pcc Nils Liedhoml et Heirreiro)

 

Le groupe auxerrois

Peu importe les joueurs, c'est létat d'esprit qui importe

... le voici quand même ce groupe sélectionné par Vannuchi qui, sanctionné, sera en tribunes :

Gardiens : Lembet, Léon

Défenseurs : Aguilar, Castelletto, Djellabi, Puygrenier, Sefil

Milieux : Ait Ben Idir, Gragnic, Kilic, Lefebvre, Mulumba, Sammaritano

Attaquants : Baby, Diarra, Viale