Vingt-et-un industriels du secteur de la volaille, dont LDC (Loué, Le Gaulois, etc...), Duc et Gastronome, et les syndicats FIA et CIDEF, ont été épinglés pour s'être concertés de manière coordonnée "en vue de réduire l'incertitude dans le cadre de leurs négociations commerciales" avec la grande distribution entre 2001 et 2007. 

En revanche, l'enquête n'a pas permis d'établir "un véritable pilotage des prix", a précisé l'Autorité, réfutant ainsi l'existence d'un véritable cartel organisé. 

 

Les volaillers ont écopé d'une amende globale de 15,2 millions d'euros. L'entreprise la plus lourdement sanctionnée est LDC Sablé, avec 5 millions d'euros de pénalités.  

A l'origine, 44 entreprises étaient concernées par l'enquête, mais plusieurs d'entre elles ont depuis disparu ou été placées en redressement. C'est le cas de Doux par exemple, qui a ainsi été exempté d'amende.

Cette modération des sanctions a été saluée par la FNSEA, syndicat agricole majoritaire, qui estime que l'Autorité a fait preuve "de discernement et de pragmatisme" envers une filière de la volaille très fragile.