Guy Férez répond aux questions d'AUXERRETV, sur les bords de l'Yonne.

 

 

Guy Paris au ministère de l'Intérieur


Guy Paris, premier adjoint au maire d'Auxerre représentait ce dernier à la réunion des maires au ministère de l'Intérieur, samedi à paris. Voici son témoignage.

"J'étais parmi ces 600 élus pour représenter la Ville d'Auxerre. Ce fut beaucoup d'émotion lors des témoignages.

"Le logement est un sujet, les coûts aussi mais d'autres questions sont importantes : alimentation, apprentissage de la langue, accès aux droits, santé, integration harmonieuse. Et là on peut aussi compter sur notre tissu associatif, sur la générosité et la capacité de nos compatriotes à accueillir.

"Ces Réfugiés sont contraints de quitter leur pays pour ne pas mourir ni subir les barbaries. Nombreux disposent de savoir faire, de compétences, de savoir être.
Ces Réfugiés nous apporteront beaucoup et leur accueil peut devenir une chance pour notre pays et non une charge."

 

L'Yonne terre d'accueil grâce aux logements vacants

 

85 Syriens doivent arriver dans l’Yonne dans les prochaines semaines. Il s’agit de demandeurs d’asile de la région parisienne, sans logement. Qui ne font pas partie des 24 000 personnes que la France doit accueillir en deux ans, comme elle s’y est engagée auprès de l’Union européenne.

Pas plus que précédemment, l’arrivée de ces réfugiés ne coûtera un euro aux communes qui leur fourniront un logement social par exemple. Au cas où les places manqueraient, Bernard Cazeneuve, ministre de l’intérieur, s’est engagé à financer à hauteur de 1 000 euros toute place d’accueil créée pour un réfugié.
Il en a pris l’engagement en s’adressant aux 600 maires volontaires pour accueillir des personnes fuyant la guerre dans leur pays, regroupés à Paris ce samedi 12 septembre.

 

Guy Férez :" l'accueil des réfugiés ne coûtera pas aux contribuables Auxerrois" (DR)
   

 

Bourgogne et Franche-Comté mobilisées pour l’accueil des réfugiés

 

« Le Président de la République a annoncé, le 7 septembre dernier, l’accueil de 24 000 réfugiés en France dans les deux prochaines années et appelé à une mobilisation du pays. Nous nous félicitons de cette décision. La Bourgogne et la Franche-Comté répondront présents à cet appel. C’est avant tout un devoir d’humanité.

Une région solidaire c’est une région qui n’ignore pas la situation des réfugiés qui fuient en nombre les zones de conflits.

Au-delà de l’urgence, nous devons apporter des solutions durables à ces femmes, ces hommes, ces familles, qui espèrent de notre pays et de chacun d’entre nous.

Le défi c’est l’intégration de ces populations en France, d’abord par l’hébergement, puis par le logement, la santé, l’éducation et l’insertion sociale et professionnelle.

La région Bourgogne et la région Franche-Comté proposeront, en octobre, à l’occasion de leurs sessions budgétaires de DM2 (décision modificative n°2), un règlement d’intervention commun à destination des communes qui créeront sur leur territoire des places d’hébergement supplémentaires. L’aide apportée sera de 1000 euros par nouvelle place d’accueil créée. Elle doublera ainsi l’aide de l’État aux communes annoncée le 12 septembre.

Outre cette contribution financière aux communes d’accueil, nous proposerons également une initiative coordonnée avec l’État en région, les associations et les principales villes concernées pour favoriser l’accès à l’éducation et l’insertion sociale et professionnelle, dans le cadre de nos compétences et politiques régionales. »

 

 

François Patriat

 

Marie-Guite Dufay