Les rugbymen sont les poètes des poésies écrites ensemble, les artistes, les vrais pas les fake. Il sont ici en noir vêtus mais en vérité de toutes les couleurs et de toutes les nations, quel que soit le reflet de leur peau qui parfois prend les couleurs de l'arc-en-ciel, cet arc-en-ciel qui gît, toujours, dans les coeurs, parfois très profondément (DR)

 

Ce soir, j'aimerais vous parler Rugby.

Pas le Rugby du top 14 non, le rugby des villages.

Ce sport où jamais rien n'est plus important que l'équipe, le collectif, le maillot. Ce sport où chacun à sa place et où chacun porte le jeu de l'autre.

Ce sport où lors des entraînements, dans le froid, sous la pluie et la boue se forge la résistance, l'entraide, la solidarité, la ténacité.

Ce sport où l'on souffre des mois durant pour aller vers des jours meilleurs lors des phases finales.

Ce sport où dans les vestiaires les regards comptent, les corps se nouent, les joueurs se serrent, se parlent et écoutent, quelques mots sur le sens du combat, leur histoire, leur âme de joueur quelques mots qui soudent et ne font qu'un des différences.

Ce sport où avant de marcher sur le pré, chacun sait qu'il va tout donner pour l'autre, et que la douleur, la souffrance, ne sera rien à coté de la victoire (ou de la défaite. Ces impostures.)

Ce sport où le ballon est symbole de valeurs où le porteur de ballon entraîne avec lui ses partenaires, frères de combat.

Ce sport où les lourds souffrent pour permettre aux plus rapides de s'exprimer. Où les plus rapides viennent permettre l'essai des plus lourds.

Ce sport où les injustices se règlent de front et ensemble. (la discipline collective comme justice
  contre l'injustice).

Ce sport où une fois le match terminé sortent du terrain plus que des joueurs, des porteurs d'une même histoire.
Peu importe le terrain, peu importe le niveau du match, seule l'histoire est belle.

Je vous parle de rugby parce que ce que nous vivons face à la Loi de Modernisation de la santé c'est cela.
(ça fait drôle et saugrenu cette irruption de l'actualité mais l'actualité c'est aussi la vie et le collectif)

Nous sommes cette équipe de village, faite de professions différentes d'horizons différents, de régions différentes. Nous entraînons l'autre avec nous, nous le soutenons comme il nous soutient, nous faisons face à l'adversaire et, quelle que soit sa force nous opposons notre volonté, notre tenacité, notre courage à combattre.

Nous nous engageons pour l'équipe, et nous portons nos valeurs.

Et c'est précisément la hauteur de ces valeurs qui fait notre force et notre volonté.

Le 13 Novembre nous rentrerons sur le pré, ensemble ....

 

Jérôme MARTY,

pour une médecine libre et indépendante

 

PCC (pour copie conforme) Pierre-Jules GAYE

 


All Black Sonny Bill Williams donne sa médaille à un gamin qui s'est fait prendre par un gardien du stade alors qu'il a couru sur la pelouse sautant la barrière pour aller célébrer le dernier essai des Blacks, sacrant les champions du monde pour la deuxième fois consécutive, et leur troisième titre mondial, un record. Williams espère que cette médaille renverse la vie du gamin de 7 ou 8 ans et fera de cette soirée non pas un cauchemar personnel mais une vraie joie. Certains diront que c'est du bon marketing. Soit. Peut-être. Il reste que l'on ne peut exclure qu'un homme en l'occurrence un joueur, a, à un moment donné, estimé, que nul ne pouvait être exclu de cette belle victoire du rugby ... C'est précisément ça, le rugby : l'esprit de famille (DR New-Zealand Herald)

 

Pénalité

 

On ne va pas tomber dans l'angélisme. Les médias Australiens critiquent à boulets rouges l'arbitrage du Gallois Nigel Owens qui a pénalisé trop souvent, à leur gré, les Aussies, en prémière mi-temps.

Le problème c'est que les médias sont les médias.

Les joueurs eux n'ont pas dit un mot et acceptent les choses.

Les Australiens des médias sont mal venus de se plaindre.

Qu'ont-ils dit de l'injustice flagrante et reconnue de la pénalité imaginaire dont ils ont bénéficié à la denrière minute du match contre l'Écosse alors qu'ils étaient menés au score ? Une pénalité qui leur a permis, in extremis,  de se qualifier pour la demi-finale contre l'Argentine. Un vrai miracle.

Or, pas un Écossais n'a protesté, pendant et après. Non plus d'ailleurs que la presse écossaise non plus que la RBS, la Royal Bank of Scotland .... Ça aussi c'est une leçon. Une vraie.

N'est pas Écossais qui veut P-J. G.

 

L'ANALYSE SANS MERÇI DU COLUMNIST CHRIS RATTUE

DANS LE NEW-ZEALAND HERALD

 

The best in the world (DR NZH)

 

 

VESTIAIRES SAVERDUN--ST SULPICE/LEZE