Menaces, à en croire certains, sur la sécurité des enfants, avec une pénétrante qui traverserait Saint-Georges de l'avenue des Ardilles jusqu'à la rue des Cormiers en passant par l'avenue du Château, devant le lotissement Mozart et devant le collège Jean-Bertin pour rejoindre plus tard Perrigny à travers champs jusqu'au giratoire envisagé par le conseil départemental aux feux du carrefour, qui ralentissent beaucoup la circulation.

Mais l'essentiel des récriminations porte sur l'aménagement d'une zone économique en face des Serres de Bon Pain.

Deux surfaces de réserve foncière, une plus petite et une grande, qui figurent actuellement en zone agricole donc non constructible, sont prévues, ainsi qu'un prolongement de l'avenue des Ardilles, qui débouche actuellement dans les champs, pour désservir la future zone d'activités économiques. Là, le projet de PLU prévoit que les surfaces alimentaires de plus de 500 m2 sont interdites et les entreprises vertes encouragées.

 

Les banderoles fleurissent

 

Dans les rues concernées, des banderoles ont fleuri depuis un mois au devant des pavillons avec des slogans divers tous opposés au PLU et dénonçant les menaces sur l'environnement et la sécurité des enfants. La campagne du collectif a franchi un degré supplémentaire par la distribution de tracts dans les boîtes aux lettres.

Il faut savoir que l'enquête publique est en cours jusqu'au 1er avril qui approche. Lorsque le commissaire enquêteur aura rendu ses conclusions, le conseil municipal sera amené à délibérer. Il n'y a donc rien de fait.

Il reste que l'on peut s'interroger sur le syndrôme PLU dont semble être victime Saint-Georges-sur-Baulche.

Deux projets de PLU ont déja été retoqués et ont avorté, notamment celui de la Vierge de Celle, des réserves foncières destinées à des lotissemenst jugés trop près d'Auxerre aux dépens des espaces verts. Ce fut la limite de Hubert Moissenet, le maire bâtisseur.

 

 Le Baulchois traumatisés ?

 

Lorsqu'on discute avec les Baulchois, on s'aperçoit que tous les fantasmes sont permis ainsi que toutes les extrapolations et interprétations. Seraient-ils traumatisés, les Baulchois ?

Notamment par l'échec des deux premiers projets de PLU, déboulonnés ? Justifiant ainsi par atavisme un troisième déboulonnage, comme si il était hors de question d'évoluer, désormais ... ? Il est vrai qu'en ces temps de replis et de peur, le réflexe conservateur prévaut. Mieux vaut ne rien faire et ne pas prendre de risque.

Pourtant la vie continue inexorablement et impose sa réalité. S'il est vrai qu'il faut dire ce qu'on ne veut pas, il faut aussi choisir et dessiner les chemins de l'avenir.

Alors le mieux, est d'aller consulter les plans en mairie pour penser par soi-même, donner un avis et faire part d'objections éventuelles dans le cahier de doléances prévu à cet effet par l'enquête publique.

C'est le devoir de tout citoyen.

P-J. G.

 

 

 
 

 

 

 

 

Le tract