Dimanche après-midi, sur le pré d'Épernay, la vérité du rugby est apparue de façon éclatante.

Le combat et l'esprit de conquête prévalent sur tout. Ce sont les fondamentaux incontournables. Les Auxerrois se sont faits littéralement bouffer par leur adversaire du jour qui aurait pu alourdir le score sans que personne n'y trouve à redire.

Les Verts et Rouges ont tenu une mi-temps (12-7) avant de "démissionner", étouffés, malmenés dès le début de la seconde période, privés de ballons, donnant pas moins de 10 pénalités d'entrée de jeu.

 

Bignat retient l'énorme match de la B

 

" Si vous ne respectez pas le rugby, le rugby se charge de ne pas vous respecter à son tour...", lâche Jean-Sébastien Bignat, déçu mais qui garde l'espoir que les joueurs réagissent en tirant les enseignements de ce match. "On a joué 40 minutes et encore... je n'ai pas vu un seul pressing offensif, celui qui permet de faire reculer l'adversaire. Zéro de chez zéro. Que pouvez-vous espérer dans ces conditions ?"

"Ce que je retiens de cet après-midi, c'est le match énorme de l'équipe B et la solidarité exprimée d'un bout à l'autre dans tous les secteurs du jeu. Il faut savoir que les Auxerrois rendaient 10 cm et 10 kilos aux Champenois..."

La déroute de l'équipe fanion est collective mais certains joueurs clés n'ont pas assuré leur charge et se sont montrés en-dessous de leur niveau, voire même se sont faits manger par leur adversaire direct.

Certes, il manquait du monde (Hruska, Snape, Godsmark etc) mais un groupe c'est 24 joueurs et personne n'est indispensable.

Le seul point positif est que cette cuisante défaite peut être mise à profit si les joueurs réussissent à en tirer les enseignements utiles. Collectivement et individuellement. Comme Chartres, la saison dernière, battu à Auxerre, premier de sa poule, qui est allé jusqu'en finale du championnat de France de Fédérale 3. Et a été sacré ...

 

P-J. G.

 
L'équipe du RCA B a gagné 7-42 avec deux cartons rouges et 1 pour Épernay dans les dernières minutes dans un climat délétère

Les Champenois morts de faim ont mérité leur large victoire. Dominateurs en conquête et combatifs, ils ont "bouffé" les Auxerrois qui ont résisté une mi-temps avant de céder (DR)

 

 


 

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