Paul Guyot (pour Bruno Le Maire), Matthieu Ellerbach (pour Alain Juppé) Charles-Henri Alloncle (pour Nicolas Sarkozy), Jordan Jablonka (pour Jean-François Copé), Gabrielle Amzal (pour Nathalie Kosciusko-Morizet), Cédric Rivet-Sow (pour François Fillon). À gauche, debout, Céline Bähr, organisatrice et animatrice du débat avec Matthieu Roy (DR)

 

 Les thèmes de l'économie, l'éducation et surtout l'immigration ont été discutés ainsi que les bilans. Celui de NIcolas Sarkozy a provoqué une dissention remarquée entre le député et un jeune (DR)


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ous les ambassadeurs-jeunes des candidats à la primaire de la droite et du centre avaient répondu présent à leur invitation, hormis le « petit Poisson » apparemment passé à la trappe. Essentiellement des étudiants parisiens, hormis l’inventeur du slogan « le renouveau, c’est Bruno », Paul Guyot-Sionnest qui travaille pour le groupe de luxe, Kering.

Parmi les six représentants-jeunes, une seule femme : les jeunes pousses ne font pas mieux que leurs aînés en matière de parité. À la devinette du « qui soutient qui ? », même sans le savoir, nous aurions deviné. Charles-Henri avait la vivacité et l’agilité d’un Sarkozy, Matthieu le côté bon élève mesuré de Juppé, Gabrielle l’intelligence et le grain de folie d’une NKM,  Cédric la flegme d’un Fillon et Jordan le côté brillant peut-être un tantinet agaçant d’un Copé.

S’ils avaient le caractère de leurs aînés, ils commençaient aussi à en avoir les travers. Comme le faisait remarquer l'animatrice Céline Bähr, fréquente était déjà la manie de ne pas répondre aux questions ou de les contourner. On pourrait regretter que ces talentueux représentants de la génération Y n’aient pas fait preuve de plus d’imagination dans leurs propositions. Mais ne leur jetons pas la pierre ! La raison en est structurelle, les partis politiques demeurent en France davantage des lieux de mobilisation en vue des échéances électorales que de véritables lieux de réflexion.

 

Larrivé publie un livre

 

Après avoir passé complices la réunion au premier rang, les parlementaires Guillaume Larrivé et Jean-Baptiste Lemoyne ont finalement restauré leurs droits et repris le micro, pour conclure la rencontre.

Le sénateur Jean-Baptiste Lemoyne a enfin osé prononcer le nom d’Alain Juppé devant les militants et les sympathisants, ce qui n’avait pas été le cas lors de la réunion avec Laurent Wauquiez.

Plus qu’un catalogue de propositions, le député Guillaume Larrivé a insisté sur la nécessité d’élire un caractère.

Tous deux semblaient déjà dans le coup d’après, déjà tournés vers le 28 novembre au matin. Le député Guillaume Larrivé a fait part de sa volonté de peser dans les mois à venir dans le débat d’idées et de la sortie d’un essai sur la nation,  "Insoumission" (Pour que vive la nation) chez Plon, le 12 janvier prochain.

Des interventions pour une fois courtes, une réunion résolument interactive, les Icaunais présents semblaient conquis par les propos de ces jeunes prometteurs. Le sénateur Jean-Baptiste Lemoyne a twitté « Regardez les bien nos futurs candidats de 2037 !». Du Lemoyne en mille, pur jus.

 

  ARIANE

 

Le maire de Chevannes recevait

 

Le clan Lemoyne

 

Qui a dit que les femmes en politique à droite sont difficiles à trouver ... ? Dominique Mary, Georgette Gutsche, Aurélie Berger, Céline Bahr (DR)

 

La fascination pour le député Guillaume Larrivé (DR)