Delphine Grémy, présidente de la Fédération française des entrepreneurs et artisans du bâtiment dans l'Yonne, depuis 2008, a prononcé, non sans être saisie par l'émotion par moments, ses derniers voeux à la Maison du Bâtiment à Auxerre devant les parlementaires, élus et représentants du monde de l'artisanat et de l'entreprise.

Devant la continuité des incertitudes et des espoirs de reprise cette chimère, il faut revoir les paradigmes dans l'Yonne qui n'est pas adaptée aux évolutions du marché du travail. La preuve : il y a 10 000 emplois non pourvus.

Dephine Grémy a illustré à merveille la définition de l'entrepreneur.
C'est quelqu'un qui est au bord d'une falaise et qui se jette. En tombant, il construit l'avion.

Le 8 mars à Auxerre, Delphine Grémy qui achève son mandat et se prépare pour de nouvelles aventures, recevra des mains de son président nationale, la légion d'honneur.

 


Delphine Grémy à la tribune (DR)

 

Le dernier discours de voeux de Delphine Grémy  à la Maison du bâtiment

 

 

Une nouvelle année !! Un nouvel élan, un nouvel espoir !!!

 

 

« Et de l’espoir il en faut. Peut-être aussi un peu de foi, un soupçon d’illusions et beaucoup de persévérance, ou tout du moins un peu de folie, celle d’y croire encore, celle d’avoir l’envie, la passion, le goût du risque chevillée au corps, pour avancer, une année encore, une année de plus….. 

Vous m’avez élue pour la première fois en 2008, au moment où le climat économique prenait un virage hasardeux qui nous menait nous entrepreneurs du Bâtiment, vers des horizons tortueux, remettant en question bien des acquis et bien des certitudes.

Nous nous sommes adaptés, envers et contre tout, nous avons courbé l’échine sans rompre, remettant l’ouvrage sur l’établi, pour repenser nos entreprises, réorienter nos investissements, repositionner nos marchés, et spécialiser nos compagnons.

La difficulté ne fut pas tant la nécessité de se remettre en question que la longévité de cette épreuve, car force est de constater que les années se suivent et …..se ressemblent !!!!!

Aussi en cette période de vœux, j’ai eu l’occasion lors de mes nombreuses rencontres dans le Département, d’entendre mille fois l’exclamation optimiste de mes interlocuteurs, souvent élus ou responsables institutionnels, qui,  me tapant sur l’épaule, me lançait le fameux « ça y est Madame la Présidente, c’est la reprise, on l’a entendu à la télé, tout va mieux, si si,  ils l’ont dit……non ?, vous avez pas l’air d’accord……oh, vous ne seriez pas un peu une éternelle insatisfaite Mme GREMY, voir une foutue Raba joie !!!! »

Et bien non, mais je vous le confirme, et ce n’est pas mon entêtement légendaire   qui me motive, mais plutôt le sens aigu du devoir de transmettre le message le plus réaliste possible, vis-à-vis de tous mes collègues entrepreneurs et artisans, qui pour bon nombre d’entre eux, sont encore comme  «Sœur Anne, ils ne voient rien venir ! »

C’est par honnêteté intellectuelle, au risque de déplaire, que je choisie de m’approprier la citation de  George Orwell qui écrivait en 1984 «Dans ces temps de tromperies universelles, dire la vérité est un acte révolutionnaire !!! »

J’aurais donc pu coiffer mon bonnet frégien pour vous compter les chiffres de la conjoncture car, force est de constater, et à regrets, qu’il y a des fantasmes qu’on prend plaisir à entretenir, notamment celui de la fameuse « Reprise »

Car ce que chacun a entendu à la télé ou à la radio, c’est la conférence de Presse que Jacques Chanut, notre cher et néanmoins émérite  Président, a tenu en début d’année. Sauf que les auditeurs ont tous une oreille sélective, et qu’à forte majorité, ils sont tous passés à côté de la phrase importante qui disait :

« Pour bienvenue qu’elle soit, cette reprise dont bénéficie le secteur ne doit toutefois pas occulter le fait que le niveau d’activité 2017, en volume, resterait encore en -deçà de celui enregistré en 2013. L’envolée des prix n’est donc pas pour demain. De plus la tendance nationale masque de fortes disparités entre les territoires et les métiers. Tous ne connaissent pas ? ne seraient-ce que  les prémices de la reprise. La question du traitement de la fracture territoriale reste entière »

Voilà, la voilà la fameuse « fracture territoriale », dont parle Jacques Chanut.

Nous y sommes, nous sommes en plein dedans, mieux vaut avoir son activité de bâtiment à Melun ou à Dijon qu’à Sens et Auxerre.

Et les chiffres sont parlants, on pourrait dire « pleurant », enfin sans faire de catastrophisme, comme dirait mon fils de 15 ans, dans l’Yonne, ce n’est pas encore « le swag !!».

En effet, les chiffres à fin 2016 sont sans appel, notamment concernant le Bâtiment Résidentiel avec des logements mis en chantier à hauteur de -16.7% par rapport à 2015 pour un pourcentage  d’évolution à 0 sur les logements autorisés, c’est-à-dire les permis acceptés ! Ce qui n’augure que de fantasmagoriques projets pour 2017…

Alors que nous construisions plus de 2500 logements en 2008, puis près de 1500 en 2010 et encore 1000 en 2014, nous sommes tombés sous la barre des 500 logements !

Du côté du Bâtiment non Résidentiel en construction neuve, les surfaces de locaux mis en chantier ont évolué également à la baisse de -18% sur 1 an pendant que les surfaces de locaux autorisés baissées également de 9.1%.

Là encore, nous construisions plus de 200 000 m² de bâtiment en 2010 pour n’en édifier que  90 000 m² cette année.

Nos compagnons n’ont évidemment pas été épargnés par cette contraction d’activité et c’est encore une perte de 4.1% d’emplois  salariés dans la construction soit 232 personnes, ramenant à 5 456 leur nombre quand nous étions près de 7 000 en  2008. Même les intérimaires Construction ont baissé de 8.3 % en 2016.

En faisant un focus sur le chômage dans l’Yonne, sur un total de 26 470 demandeurs d’emplois  dans l’Yonne pour un taux de 9.5%, près de 1550 concernent les métiers de la construction.

Un chiffre très inquiétant à mon sens, est celui du taux d’employabilité dans l’Yonne, qui tourne autour de 1.1% seulement alors qu’il y a plus de 10 000 offres d’emplois non pourvues. Là encore, le besoin de trouver des axes de dynamisme est crucial, sous peine de paupériser d’avantage notre territoire.

Du côté des défaillances d’entreprises du secteur de la construction en 2016, quelques  230 sociétés en Bourgogne ont été touchées, et tout de même 65 dans l’Yonne. Soit une augmentation de + de 57% pour l’année sachant que les liquidations judiciaires sont prononcées très vite sans même passer par le redressement.

Alors bien sûr, tous ces chiffres ne sont pas pour nous une surprise au vu de l’année  compliquée que nous avons tous passés.

Les sondages ce sont aussi vous qui les faîtes, les enquêtes de conjonctures, les tours de table lors des réunions, les regroupements d’information de nos partenaires, financeurs, formateurs, prescripteurs…..

Et le constat est sans appel, il n’y a pas suffisamment de travail sur le territoire Icaunais, inutile de se raconter des histoires, il y a urgence à rechercher une dynamique de développement économique dans notre Département.

Beaucoup d’entre vous travaillent hors  de notre Département et irriguent les territoires voisins économiquement plus dynamiques.

 

Ces dernières semaines encore, bon nombre d’entre vous, du maçon au plaquiste, du miroitier au charpentier, avez été nombreux à traiter vos appels d’offre hors Département. Malheureusement tous nos collègues ne sont pas structurés pour pouvoir développer leur activité hors de l’Yonne, que ce soit pour des raisons matérielles ou des environnements  concurrentiels trop marqués.

D’autres indicateurs sont aussi à notre disposition, pour comprendre pourquoi notre département Icaunais ne connaît pas le rebond des territoires limitrophes. C’est le concours de circonstances malheureuses, bien connues maintenant, du manque d’intérêt pour les investisseurs privés de se projeter dans une zone C non défiscalisée, de la situation non tendue, voire très détendue  de notre prisme géographique avec des quotas de logements sociaux  déjà atteints, auquel on peut rajouter un niveau de revenu par habitant parmi les plus faible de France.

Derniers chiffres inquiétants, décrivant les tranches de population de notre Département, avec en 2016, +23% de personnes de + de 60 ans et sur 5 ans -12% de personnes de  - de 25 ans.

Ainsi cela se traduit par une évolution des ventes de maison individuelles pures d’à peine 5% en Bourgogne Franche Comté, quand elle grimpe de 17% dans le centre et l’ile de France ou 13% en Rhône alpes.

Et ce n’est pas mieux du côté des ventes de promoteurs qui reculent de 12% en Bourgogne alors qu’elles progressent de 18 à 30 % en Centre et Ile de France, ou de 12 à 36 % en Auvergne Rhône Alpes. Ce faible volume de vente illustre la baisse des droits de mutation d’une part qui touche les collectivités et la diminution majeure des travaux induits par ailleurs.

En termes de secteur public, les chiffres à notre disposition sont assez criants de vérité et retracent bien évidemment  le contexte contraint dans lequel les collectivités et l’état fonctionnent puisque pour le bâtiment non résidentiel, les locaux mis en chantier ont reculé de 70.5%  .Pour  les locaux autorisés, le retrait et également en retrait de -56.2%.

 

Alors bien sûr, si ici et là,  à droite comme à gauche, chaque élu est fier et heureux d’avoir contribué  à faire travailler les entreprises du secteur sur ces investissements locaux, il n’en reste pas moins que l’offre n’est absolument pas à la hauteur de l’appareil de production disponible sur le secteur. Nous sommes bien loin du compte !

Faute de parvenir à trouver des sources d’économie de fonctionnement suffisante, et faute de l’accroissement des compétences obligatoires onéreuses,  les collectivités, voient leurs enveloppes  fondre comme neige au soleil avec des conséquences en deux temps sur leurs investissements.

George Washington disait bien justement «Si l’on n’investit pas sur le long terme, il n’y a pas de court terme ». Il y a en effet fort à parier que l’absence de travaux d’entretien ou de rénovation des bâtiments, voiries, routes et autres propriétés de l’Etat et des collectivités seront à l’origine de choix difficiles pour nous tous dans un futur proche, au travers de portion de Bâtiment ou de routes condamnés, au travers de la démolition de structures impossible à rénover ou de revente de biens indigestes à entretenir…..

Voilà pour les derniers chiffres de 2016, souhaitons que malgré tout 2017 voit notre Département rattraper le dynamisme économique de nos voisins…..

Car, après tout qui sait, tous les espoirs sont permis, et puisque pour quelques jours encore il nous est permis d’émettre des souhaits, gageons que 2017 sera l’année de tous les possibles.

Deux grands rendez-vous nous attendent d’ailleurs, en mai et juin 2017, deux évènements qu’il ne faut pas croire anecdotique au risque de les manquer, en cette époque où les derniers enjeux électoraux dans le monde ont donné bien des sueurs froides aux sondeurs et contrecarré tous les pronostics.

Chassez vos déceptions, bannissez vos désillusions, assumez vos devoirs de citoyens, en vos âmes et conscience mais en plein exercice de la démocratie, de grâce, allez voter !!!

Remettre les compétences au cœur de l’action, reprendre le pouvoir par nos engagements au quotidien, ici à la Fédération, dans les urnes et dans les associations, il faut reprendre notre rôle en mains et être acteur de notre destin.

Nous avons le pouvoir de faire changer les choses, ne laissons pas les autres choisir l’avenir de nos entreprises.

Martin Luther King disait « Nos vies commencent à prendre fin le jour où nous devenons silencieux à propos des choses qui comptent » !!

Les entreprises de Bâtiment forment la colonne vertébrale du pays : c’est sur elles, sur leur capacité d’adaptation, qu’il faut s’appuyer pour permettre à la France de relever la tête.

Après neuf années de crise, nous avons acquis la ferme conviction qu’un retour d’activité durable n’est envisageable qu’à la faveur d’une refondation profonde de pans complets de notre environnement institutionnel.

Les défis sont nombreux et s’il est impossible d’en énoncer ici la liste exhaustive on peut cependant interpeller nos interlocuteurs et les candidats aux futures échéances sur des besoins impérieux de reconstruction.

Refonder la politique du logement et en finir avec les effets de stop and go des différents gouvernements, entre dispositifs incitatifs et contraintes budgétaires. En finir avec une fiscalité immobilière hors sol, remettre à plat l’ensemble des dispositifs et des prélèvements qui grèvent l’investissement immobilier.

Résoudre la fracture territoriale entre les zones territoriales en pleine expansion démographique et d’autres qui se dépeuplent inexorablement. Il faudra moduler la politique du logement en fonction des attentes territoriales car les zones rurales souffrent trop souvent d’un parc de logements inadaptés à l’attente des populations locales. Il faudra un programme volontariste de redéfinition du parc immobilier.

Identifier un chef de file chargé de l’aménagement du territoire à l’échelon intercommunal, capable de définir les priorités en matière de logements et d’infrastructure , et le plus à même de favoriser l’indispensable revitalisation des centre-bourgs.

Nous devons également tendre à la mutualisation des réseaux consulaires pour permettre de mener conjointement des économies d’échelle et conserver un indispensable service de proximité. Il en va de même pour la refonte du RSI qui doit répondre à la même logique d’efficacité territoriale.

Simplifier la vie des entrepreneurs car la France, qui contraint et réglemente de manière exagérée, dissuade les bonne volontés de prendre des risques, d’innover et d’embaucher !

Trop de temps sont perdus aujourd’hui à s’assurer de la conformité au droit plutôt qu’au développement de l’activité. Surtout quand dans le même temps, d’autres intervenants sur les mêmes marchés sont exemptés de l’ensemble de ces règles nouvelles et fraudent en toute impunité. Ces phénomènes combinés menacent notre apprentissage.

Que dire de la création récente du compte personnel de prévention et de pénibilité, de la mise en place de commissions régionales pour assurer un dialogue social dans les TPE et bien d’autres encore qui sont autant de nouvelles charges déconnectées de la réalité du monde du travail. Trop c’est trop !!!!

Pour éviter l’aboutissement à une économie de faible valorisation, celle du modèle low-cost, une remise à plat du code du travail est urgente, qui pourrait prendre la forme d’un « Grenelle du Code du Travail » afin qu’une fois pour toutes, les règles soient les même pour tous. Entre les autoentrepreneurs et les salariés détachés, entre  « ubérisation » et concurrence déloyale, il est insupportable que nous ne soyons pas tous soumis aux mêmes règles.

Pour éviter de transformer le marché du travail et tout particulièrement nos chantiers en une zone de non – droit, il importe d’assurer le respect des  règles en renforçant les corps de contrôle.

Les contrôles drastiques doivent s’appliquer sur les chantiers et s’appuyer sur la carte d’identification du BTP mise en place par la FFB et doivent également s’appliquer aux contrefaçons de matériaux et d’équipements qui se multiplient et font courir des risques majeurs tant aux salariés qu’aux consommateurs.

 

Faciliter le financement des entreprises qui depuis 2008 ont sacrifié leurs marges et leurs trésoreries. Le besoin de crédit des entreprises est majeur, même si des progrès sont constatés avec la mise en place du médiateur du crédit pour le TPE et PME. La faiblesse des trésoreries à une explication conjoncturelle bien sûr, mais également structurelle provoqué par le déséquilibre lié à la LME qui a contracté les délais de paiement entre fournisseurs et entreprises sans parvenir à contracter les délais clients.

Parmi les plus mauvais payeurs, beaucoup d’efforts à attendre de l’Etat et de ses collectivités, mais aussi de certaines administrations, au premier rang desquelles l’administration hospitalière qui s’illustre dans ses dérapages inconsidérés !

Le futur chef de l’Etat devra également prendre des engagements majeurs en matière de transmission – reprise pour éviter de voir disparaître dans les prochaines années un vivier  important de créateurs d’emplois que sont les TPE/PME.

Repenser la façon de bâtir pour faire face aux défis majeurs qui modifieront le paysage pour les trente prochaines années, la transition énergétique d’une part et la transition numérique d’autre part.

Pour que toutes les entreprises Icaunaises relèvent le défi du BIM dans les années qui viennent, le prochain gouvernement devra redoubler d’effort pour développer la couverture à haut débit des territoires ruraux comme le nôtre sous peine de voir se dessiner à nouveau une France à deux vitesses.

La France est et doit rester un pays de bâtisseurs et pour cela tous ces chantiers doivent être menés de front par les prochains acteurs politiques.

Voilà pourquoi vous devez non seulement aller exprimer votre volonté d’électeurs mais aussi porter la parole de votre profession et accompagner la dynamique de votre branche professionnelle qui ne ménage pas ses efforts pour exercer avec force et persuasion son lobbying auprès des pouvoirs publics.

2017 sera également l’occasion de changements internes pour votre fédération. En effet, j’arrive au terme de 9 années de mandats et le temps est venu pour moi de passer la main.

Non pas que je veuille me détourner de mes engagements professionnels, mais le changement est nécessaire, il est temps pour un autre entrepreneur de se lancer dans cette aventure formidable qu’est le syndicalisme patronal.

Etant une femme d’engagement et de conviction, le temps est venu pour moi de tenter d’autres aventures pour continuer à servir l’intérêt général et porter mes compétences au service de notre pays. 

Bien sûr, présider une Fédération ne s’improvise pas, cela requiert une connaissance approfondie des dossiers, des réseaux relationnels, du contexte économique et politique local. J’accompagnerai donc pendant plusieurs mois le ou la prochaine Présidente de notre syndicat afin de lui transmettre le maximum de connaissances et de conseils pour assumer la représentativité de notre profession et assurer la défense de vos intérêts.

Rassurez- vous, la passation se fera ainsi en douceur, sur plusieurs mois, avant que je ne laisse l’heureux élu s’envoler de ses propres ailes……cette Fédération, vous savez combien j’y suis attachée et combien j’ai donné depuis 2008 pour la servir au mieux.

Il me tient à cœur de passer le témoin du mieux possible pour garantir à la FFB de l’Yonne  l’écoute, le respect et l’attention des interlocuteurs du territoire.

Toute cette année sera encore l’occasion de défendre haut et fort vos couleurs et de porter sur la place publique des dossiers oh combien stratégiques pour nous. L’assemblée générale positionnée un peu plus tard dans l’année sera l’occasion de faire le bilan de ces 3 mandats où vous m’avez accordé votre confiance ; et bien sûr et surtout, de fêter dignement cette passation.

Dans la série des festivités, j’aurais le très grand plaisir de vous réunir prochainement pour une autre cérémonie. En effet, comme certains le savent, j’ai eu le très grand honneur d’être promue au 1 janvier 2017 au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur au titre du ministère de l’économie et des finances. A cet effet, j’aimerais sincèrement tous vous réunir autour de Jacques Chanut, notre Président National, le mercredi 8 mars prochain, qui me fera l’honneur de me remettre cette distinction. Il ne vous aura pas échappé, que ce 8 mars, les femmes seront à l’honneur !!!!

Il me reste à vous souhaiter, à tous, avec énormément d’espoir, une belle et heureuse année 2017.

Que cette nouvelle année vous soit favorable et bénéfique, et qu’elle nous permette de gagner tous les défis et de nous transcender.

Car, comme le dit un célèbre entrepreneur de la Silicon Valley, Reid Hoffman,

   « Un entrepreneur, c’est quelqu’un qui se jette d’une falaise et qui construit un avion sur le chemin de la descente !! »

 

Delphine GRÉMY