POLITIQUE
La région BFC envisagerait de faire payer les transports scolaires
le jeudi 16 mars 2017, 11:34 - POLITIQUE - Lien permanent
En séance plénière, le président du conseil départemental de l'Yonne André Villiers, a indiqué que la région Bourgogne Franche-Comté envisageait de faire payer au moins en partie, les transports scolaires par les familles
Les élus du conseil départementlal de l'Yonne sont en session budgéaire, jeudi et vendredi. Le président UDI André Villiers dans son rapport de présentation propose de revaloriser la taxe foncière sur le bâti (l'impôt départemental) de 3,5 % soit 2,6 millions d'euros, les besoins de financement complémentaire étant assurés à hauteur de 7,36 millions d'euros par la reprise des résultats de 2016 certifiés par madame le payeur départemental (DR)
Se référant sur un article paru dans l'Est Républicain, le président du CD 89 André Villiers a indiqué que la région Bourgogne Franche-Comté envisageait de faire payer les familles pour les transports scolaires, à partir de la prochaine rentrée scolaire.
Et le président de rappeler et de pointer la levée de bouclier, lorsque le conseil départemental de l'Yonne a mis en oeuvre une participation des familles aux transports scolaires dans l'Yonne ce qui a permis de réduire le nombre de places vides dans les cars et de rationaliser les flux et circuits par une meilleure desserte.
La région y trouverait aussi un avantage fiscal (TVA) qui serait profitable à l'ensemble.
Vers une augmentation de l'impôt
Les élus de l'opposition, Nicolas Soret (PS) et Pascal Henriat (MoDem), ont contesté la nécessité d'augmenter la pression fiscale. Le premier en demandant la liste des dépenses facultatives afin de faire le tri des priorités, celles qui ne sont pas obligatoires pour le département, dont il a fortuitement appris l'existence il y a queques jours lors d'une réunion de commission. Le second en affirmant que le montant de la dette (250 millions d'euros) pouvait être restructuré sur une plus longue durée, compte tenu des taux d'intérêt historiquement bas.
André Villiers renvoya la papate chaude à Nicolas Soret en lui suggérant de formuler des propositions de coupes claires parmi les dépenses facultatives.
Quant à Pascal Henriat, André Villiers le renvoya à ses études en regrettant qu'il confonde épargne brute et épargne nette. Il le renvoya aussi à sa charge d'adjoint des finances à Auxerre où, l'an dernier, il avait proposé et obtenu une augmentation de la pression fiscale de l'ordre de 9 à 10% (c'est moins que ce chiffre Ndlr).
Les maisons de l'enfance sur la sellette
Les élus Nicolas Soret, Dominque Sineau, Monique Hadrbolec, Xavier Courtois et André Villiers, ont entamé une discussion sur un vrai sujet, celui des maisons de l'enfance dans l'Yonne pour la prise en charge d'enfants en difficultés et dieu sait s'ils sont nombreux dans le département.
La thématique est la suivante : accueil en établissements spécialisés et accueil à domicile avec des aides d'accompagnement pertinentes et accueil en familles d'accueil (assistants familiaux).
Vaste débat qui s'inscrit aussi dans le cadre de budgets contraints et de réduction des dépenses.
Il y a du "ménage" à faire dans le département en se référant à une étude mais l'intérêt de l'enfant est au centre des préoccupations des élus. Dominique Sineau (Pont-sur-Yonne) affirmant qu'à la limite, peu importe le coût, si l'enfant est mis sur de bons rails pour le restant de sa vie.
Un point de vue contesté par Monique Hadrbolec (Auxerre) qui soutient que c'est bien l'aspect budgétaire qui s'impose aux yeux du département. L'élue des Piedalloues indiqua que le coût annuel d'un enfant était de l'ordre de 55 000 euros en étblissements spécialisés et de 26 000 euros en famille d'accueil.
Les travaux se poursuivent toute la journée, ainsi que vendredi où devrait avoir lieu le vote du budget 2017.
P-J. G.
Commentaires
La question des enfants en difficultés a été bien peu approfondie par M. VILLIERS et ses moutons qui comptent faire des économies en laissant peu de chance à ces enfants de s'en sortir. Il aurait été judicieux comme le dit M. SORET à juste titre d'entendre tous les acteurs (travailleurs sociaux, éducateurs spécialisés...). Encore une fois ces décideurs n'en ont rien à faire de l'avenir d'enfants qui n'ont pas été gâtés dans la vie. M. VILLIERS vous pourriez être famille d'accueil pour un de ces enfants à qui la vie n'a pas sourit. Qu'en pensez vous ? Vous avez sans doute eu la chance M. VILLIERS de grandir dans une famille sans souci ! Tant mieux pour vous. Quel dommage et quel gâchis que ces décisions puissent être prises par des personnes incompétentes.
Et dire que le candidat à la présidentielle soutenu par la majorité départemental nous promet des baisses d'impôts ! On fait des discours sur la pression fiscale trop lourde en France et on applique des hausses dans le département. Le ridicule est à son comble
Ne me dites pas que les impôts vont encore augmenter!
On n'en peut plus de payer des impôts, on ne fait que ça.
Quelqu'un aurait-il la bonne idée de réduire nos dépenses, car à un moment donné nous ne pourrons plus payer, surtout par ces temps difficiles.
Rien de neuf, Villiers nous dit :
- Les faillites ? Pas moi !
- La mauvaise gestion ? Pas moi !
- Les transports payants ? Mais c'est la Région, bien sûr !
Puis après avoir fait tant de mal à la culture, aux sports, multiplié les scandales et les polémiques, fermé un collège, on a comme horizon de fermer des structures pour les ENFANTS placés... Lamentable.
L'Yonne est l'avant-dernier département en terme de gestion... et ça n'est pas pour rien. AUCUNE vision, AUCUNE