En effet, depuis la décision du Conseil d’Administration de supprimer 10 postes de sapeurs pompiers professionnels sans réduction du budget prévisionnel, ont alerté bon nombre de candidats, d’élus et représentants de l’état sur ce qu'ils vivent au quotidien dans les casernes du département et qui va à l’encontre de cette décision. Et tout ceci dans le but de trouver des solutions avant d’entrer dans un conflit qui sera, affirment-ils par la voie de
John Lesidaner, secrétaire général du SNSPP-PATS 89, compliqué.

Les dix postes supprimés concernent les cinq centres de secours mixtes, à savoir Auxerre, Sens, Joigny, Avallon et Tonnerre. Aujourd'hui, les effectifs sont à bout de souffle.

Ce lundi, la grève est surtout suivie dans le nord du département. "Mais elle n'a aucune incidence sur notre action et les interventions", précise le délégué syndical.
 
"Ne voulant surtout pas être accusé de faire de la politique, nous avions décidé d’entamer cette grève le lendemain des résultats des élections législatives. Cette décision va néanmoins nous mettre rapidement en difficulté en raison de la victoire de M. André Villiers dans sa circonscription, car je ne suis pas sûr qu’il puisse toujours assurer la présidence de notre administration durant ce conflit social."
 
Les pompiers espèrent voir rapidement leurs responsables politiques afin de pouvoir débattre de la réalité du terrain.

Ils veulent à la fois informer les Icaunais sur l’urgence de la situation, mais aussi, "faire entendre leur message à leurs élus, élus qui sont plus sensibles à leurs images médiatiques qu’à la dégradation de notre service public."

Les pompiers ont prévu diverses actions pour sauver les 10 postes.