Voici donc Emmanuel Macron président de la République. Et voici que le peuple de France lui a donné une majorité absolue à l'Assemblée nationale afin qu'il puisse être en mesure d'appliquer sa politique et son programme.

C'est d'une cohérence absolue et témoigne de la sagesse et du bon sens du peuple.

Bien sûr les beaux esprits ou les cervelles migraineuses ont beau jeu de dénoncer ce résultat fondé sur une abstention inédite aux élections législatives dans la foulée de l'élection présidentielle. Dénoncer jusqu'à suggérer l'illégitimité des élus à bon compte qui ne représenteraient pas grand chose.

À ceux là, il faut répondre que le droit d'aller à la pêche est un vrai droit, ou alors, il faut rendre le vote obligatoire, comme dans certains pays dont la Belgique. On leur répondra aussi, que nier le résultat de la démocratie, revient à nier la démocratie. Remettre en cause la légitimité des élus itou.

Force est de constater qu'en un an, les partis traditionnels et les appareils ont été balayés. Dégagés. Parce qu'ils sont mauvais et qu'ils se déchirent sur toutes les grandes questions de l'heure,  l'Europe, le libéralisme, le social, l'Islam et tutti quanti. Faute de clarté, l'unité de façade masque une impuissance consommée et l'inique volonté de conserver les sièges confortables.

Ce vide abyssal qui touche autant la droite que la gauche et le centre au niveau des idées est aussi la marque d'un manque de travail et une incapacité même à poser un diagnostic.

Ce sont ceux-là même qui aujourd'hui, ont le culot de pointer une France qui serait asservie à un régime de pouvoir absolu de Macron. On croit rêver !

Face à l'impuissance de ceux-là mêmes qui poussent des cris d'orfraie, notamment entre les deux tours des législatives, pour préserver leurs fonds de commerce surtout, face à l'échec des politiques successives de Chirac, Sarkozy puis Hollande tous sans solutions pour le pays, en un an, Macron, s'est imposé avec une vision, des idées et une méthode qu'il a mis en Marche. Ses expériences diverses lui ont permis d'observer au premier rang ce qui ne fonctionnait pas et où étaient les blocages.

Les Français ont choisi ce jeune homme avec quasi 80 % de participation à l'élection présidentielle. Ils ont choisi de dégager les partis sans solutions et sans idées. Qui ne semblent toujours pas comprendre ce qui arrive.

Pour donner une chance à d'autres femmes et hommes, d 'ensemble, oeuvrer pour enfin sortir le pays de l'ornière où il se trouve, où d'autres l'ont plongé. Cela s'appelle un renouvellement

Vive le pluralisme, vive la démocratie, puissante et vigilante. Elle a fait le ménage.

Pour l'avenir de la France, on souhaite bonne chance au président de la République et à la nouvelle Assemblée Nationale.

 

Pierre-Jules GAYE