Le ban et l'arrière ban de la droite, du centre, des macroniens et des socialistes ralliés font semblant, aujourd'hui, de s'indigner de ce qui avait été promis par Macron lors de la campagne des présidentielles.

 

Une baisse des dotations insupportable pour les collectivités, la disparition progressive des impôts locaux, la réduction drastique des emplois aidés.

Quant à la compensation à l'€ près personne n'y croit sauf Mme Verien, présidente des Maires ruraux de l'Yonne qui pense que le président tiendra parole (?!).

Quand on a la foi...

Mr Henriat qui applaudissait à la candidature Macron, adjoint aux finances d'Auxerre parle déjà d'augmentation des services à la population (piscine, stationnement, halte-garderie) et de la baisse des charges de fonctionnement et de la masse salariale.

 

Il est tout à fait insupportable de voir ceux qui, hier, saluaient la modernité du candidat, ses envies de réforme faire semblant de geindre maintenant et s'apprêter à faire payer les citoyens demain.

OUI les Maires sont aux abois, les finances locales menacées et la démocratie locale également. la crise ne peut que s'amplifier pour tous et notamment pour les plus en difficulté.

Les Maires pourront protester au moment de leur congrès en Novembre.

 

Dans l'Yonne ils auront l'occasion de (ré)agir le 17 décembre à l'occasion de l'élection sénatoriale partielle en votant pour Gilles Sackepey Maire d'Etivey et Annick Baron adjointe de Saint Sérotin qui représenteront la gauche de transformation sociale sous l'étiquette "communiste, républicains, citoyens, écologistes".

Eux savaient l'ampleur des dégâts qui se préparaient, eux ont refusé la loi NoTRE et dénoncent depuis longtemps la baisse des dotations quand les autres, nommés plus haut applaudissaient.

 

Alain Raymont

Secrétaire départemental PCF Yonne