Le futur contournement Auxerre Sud est matérialisé par les cinq ronds rouges sur la carte ci-dessus. Le point rouge le plus à droite étant le rond-point d'Auxerrexpo et celui le plus à gauche, le rond-point de Villefargeau. Pour l'heure tout cela reste dessins sur papier (DR)

 

 

Il y a six mois, après la formation du nouveau gouvernement, le député LR Guillaume Larrivé a interpellé le Premier ministre pour tenter de relancer les dossiers d'infrastructures routières qui engagent l'avenir d'Auxerre. De vieux dossiers qui datent des années 90 et de la gouvernance Jean-Pierre Soisson, où même Patrick Tuphé son adjoint au travaux, s'était cassé les dents. La gauche au pouvoir n'a pas fait mieux depuis sinon lancé le projet et les études aux fins d'acquisitions foncières.

La ministre en charge des transports vient de répondre au député de l'Yonne.

Pour Guillaume Larrivé, ce courrier "donne en réalité rendez-vous à la mi-2018 pour, peut-être, tenir enfin la réunion d'arbitrage sur le contournement sud d'Auxerre !"

"Quant à la liaison Troyes-Auxerre, elle est toujours renvoyée aux calendes grecques".

La ministre insiste sur le trafic modéré sur la RN 77 entre Troyes et Auxerre (2 500/jour et 6 500/jour aux entrées des agglomérations), justifiant ainsi que ce segment routier n'appelait pas une autoroute ou une route express de manière prioritaire. Elle insiste sur la poursuite des travaux de sécurisation de la route existante pour requalifier la chaussée et les bords de route.

 

Déviation sud : une étude pour diminuer le coût

 

Quant au contournement sud d'Auxerre, si son intérêt lui semble évident pour décongestionner la cité, la ministre explique qu'une étude est en cours menée par ses services afin de réduire le coût de l'opération, estimé à 120 millions d'euros, et ... faciliter ainsi sa réalisation !

Ce travail devrait aboutir au milieu de l'année prochaine (2018) qui, souligne-t-elle devrait permettre ensuite de fournir les éléments nécessaires, afin que les acteurs concernés puissent prévoir une réunion.

Chacun pourra interpréter et tires ses propres conclusions après lecture du courrier de la ministre au député.

Soyons clairs : aucune volonté politique n'existe pour quelque projet que ce soit. On continuer d'user de procédés dilatoires pour calmer le jeu. Élisabeth Borne dit qu'elle "sera vigilante aux suites qui seront effectivement données à ce dossier."

Ça ne mange pas de pain.

 

P-J. G.