POLITIQUE
CD 89 : la charge d'Isabelle Froment Meurice contre l'organisation des services et des commissions
le mercredi 01 février 2017, 06:56 - POLITIQUE - Lien permanent
Le débat d'orientation budgétaire 2017 au conseil départemental de l'Yonne, a donné lieu à un débat riche et varié. En raison des thématiques abordées mais aussi des contributions des uns et des autres hors de toute logique partisane. L'objectif est l'intérêt général que d'aucuns oublient parfois
Selon Isabelle Froment Meurice, vice-présidente en charge des musées de l'Yonne au conseil départemental, la méthodologie ou le défaut de méthodologie des services du conseil départemental aisni que des commissions, ne permet pas de dégager des priorités politiques non plus que d'évaluer les actions entreprises par l'assemblée départementale.
Isabelle Froment-Meurice est conseillère départementale du canton de Coeur de Puisaye, binôme de Pascal Bourgeois avec lequel ce n'est pas le grand amour, de notoriété publique.
Elle est 7ème vice-présidente en charge des musées de l'Yonne. Elle est aussi adjointe au maire de Villiers-Saint-Benoît en Puisaye.
Plus fondamentalement, Isabelle Froment-Meurice est juriste dans un des cabinets d'avocats d'envergure mondiale à Paris. Elle parle le russe et trace un chemin qui est le sien dans l'Yonne, aux côtés d'un époux hyper doué, polytechnicien entre autres.
Isabelle élue du parti Les Républicains dont les instances nationales lui ont confié l'organisation des primaires à droite avec le succès que l'ont sait, n'a pas hésité à s'investir dans des dossiers sulfureux tels celui de l'association Yonne Arts Vivants qui chapeaute l'enseignement de la musique et de la danse dans l'Yonne en mettant à disposition des écoles de musique et de danse des professeurs appointés dans les diverses disciplines.
La jeune femme n'a pas hésité à s'investir dans des dossiers sulfureux, quitte à transgresser les frontières partisanes. Avec le socialiste Jovinien leader de l'opposition départementale Nicolas Soret, au sein du conseil d'administration de l'association Yonne Arts Vivants,elle a tout fait pour comprendre la situation, l'historique d'une formule unique en France, illégale, malheureusement déficitaire, qui existe depuis des décennies.
Leurs forces conjointes, hélas, n'ont pu venir à bout de l'équation. Mais leurs forces réunies ont permis de retarder l'échéance. Et surtout de comprendre le système de l'usine à gaz en l'espèce.
Alors l'intervention en assemblée plénière, vendredi dernier, de la LR Isabelle Froment Meurice, il convient de la comprendre dans le contexte et ne pas la considérer comme une critique négative mais au contraire comme une contribution éclairée et lucide à la manifestation de la vérité. Et cela est tout à son honneur dans un contexte partisan, qui, à la faveur des échéances électorales proches, fait feu de tout bois.
Aussi ne commenterons-nous pas son propos. Distillé, nuancé, fort. Et quelque part sans appel.
La question est de savoir si l'exécutif départemental sera capable d'entendre cette "charge" en regard de l'organisation des services et des commissions, en faveur d'une efficacité meilleure du CD 89, pour l'intérêt général.
P-J. G.
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À droite, Isabelle Froment Meurice, vendredi à 14h35 au conseil départemental en séance plénière à la Pyramide (DR)
Commentaires
Villiers mène une politique extrêmement dure, à l'aveugle. Le bilan est déconcertant. Ce qui marche a été détruit, ce qui ne marche plus prolongé (soutenabilité budgétaire et morale des retraites des élus...), Il accumule scandales, faillites, polémiques... La suite promet...
Y a-t-il au Conseil départemental « le bon grain et l’ivraie ? »
« Plus fondamentalement, Isabelle Froment-Meurice est juriste dans un des cabinets d'avocats d'envergure mondiale à Paris. Elle parle le russe et trace un chemin qui est le sien dans l'Yonne, aux côtés d'un époux hyper doué, polytechnicien entre autres »
Mazette, que l’on se sent niais et inutile comparé à de tels pedigrees ! Si l’on suit de temps à autre ce site ou blog, il est permis de supputer que ces dignes personnes jouent au golf !
Sur le fond, et sur cette gestion discutable du CD, en bon humaniste, il est peut-être possible de penser que : « tout le monde a ses raisons et aucune n’est mauvaise » ; on imagine assez mal un décideur opter pour un chemin tout en sachant qu’il est le plus mauvais.
Le grand malentendu date de l'élection de Villiers. Beaucoup espéraient des pratiques différentes. En oubliant que c'était à peu près la même chose qu'avant... en pire ! S'il n'avait jamais occupé de fonctions majeures en autant d'années de mandat ce n'était pas pour rien, les icaunais l'ayant découvert à leurs dépends.
Brillant exposé -très , trop- mesuré qui met bien le doigt sur le problème de gouvernance. Le président est un politicien assez fin manœuvrier pour se maintenir à son poste. Mais, quelle est sa vison concernant l’avenir du département, et le sort de ses habitants ?
Pas d’outils d’analyse des coûts ! Le CD 89 est géré au pifomètre !.
On utilise les matrices de(s) l’année(s) précédentes pour fixer le montant des dépenses avec comme variable d’ajustement le taux d’imposition des contribuables. C’est une véritable gabegie de l’argent public.
Espérons un chamboule-tout lors des prochaines élections, à défaut de la suppression de cette strate administrative dont on peut se demander si elle a encore sa raison d’être. La limitation du nombre de mandats de ces élites est indispensable pour permettre l’apport de sang neuf, et diminuer les dérives que nous constatons.
Terrible et brillant. Terrible parce que nous constatons tous que cette organisation de la vie publique (système actuellement en place avec Villiers) est horriblement datée, sans éclat, faite de toute petite politique et désargentées comme le sont nos collectivités on voit encore plus la misère...
Brillant car très bien amené. On aimerait plus de Béatrice Froment Meurice dans ces collectivités vieillissantes. Et moins de Villiers et consorts... hélas encore majoritaires en France (profil-type : des décennies à truster une collectivité, pas de réalisation professionnelle, des bilans très contestables à catastrophiques malgré les sommes colossales dépensées au fil des ans, la propension à rejetter sur l'autre sa propre erreur)
Souhaitons le changement, à défaut de pouvoir le décider...
Très bonne intervention de Madame Froment-Meurice, qui montre bien le clivage actuel du département davantage générationnel que politique.
La présentation du fonctionnement historique du Département illustre bien les méthodes de management d’un autre âge ou l’argent du contribuable est quasi méprisé.
Ce saucissonnage des actions a aussi pour effet de na pas donner de visibilité dans la gestion du Département ou les équipes dirigeantes se contentent de reproduire sans réfléchir le fonctionnement du passé. En clair quelle claque pour tout les conseillers généraux depuis les 20 dernières années, pas très capable de gerer correctement le navire.
Et pourtant ces Messieurs principalement, mais aussi quelques dames n’étaient pas peu fiers de gérer « les affaires du Département » comme des demi-dieux.
N’importe quelle petite usine d’un groupe industriel dispose d’outils analytique sérieux et le responsable du site présente régulièrement ses résultats à ses patrons sous un feu roulant de questions souvent pointues. Ici, avec un budget très important, peu de chose sur l’efficacité de la dépense publique, mais une solution : augmenter les impôts.
De plus l’opacité entretenue a aussi permit de gérer « les domaines réservées » comme la musique et Domanys avec les résultats que vous connaissez.
Evidement ces problèmes d’organisation apparaissent avec les nouveaux élus, mais aussi sous la contrainte budgétaire.
Vivement les prochaines élections cantonales que les électeurs fassent le ménage de l’ancienne garde….à moins que le législateur, dans un sursaut de lucidité, supprime le Conseil Départemental.