Les trois vidéos permettent de prendre connaissance de l'intégralité de cette séance du conseil municipal.

- 1 ère partie : bilan de la première année du conseil consultatif de la jeunesse, information sur l'indemnisation des commerçants des quais de l'Yonne, intervention de Alain Raymon tà propos du plan social "Exide" et es conditions de travail chez Armatis. Questions relatives à "la valse" des directeurs à l'office municipal d'HLM selon l'opposition et réponse de Jacques Hojlo. L'Arquebuse et la réponse du maire à une question de Dominique Mary.

- 2 ème partie : Les caméras de "vidéo-protection" à Sainte Geneviève, le programme des travaux d'assainissement, la prolongation de la délégation de service pour l'assainissement, résorption des logements "indignes", convention avec la CAF, les investissements envisagés sur le bâtiment d'Auxerrexpo

- 3 ème partie : Rapport de la chambre régionale des comptes sur les finances de la ville, sur l'accueil de la petite enfance, les fermetures de classes, la restauration collective, le projet de décharge au "bois de la Demoiselle, les voeux

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Serait-ce un changement durable ? Contrairement à la tradition le conseil a opté pour le mercredi au lieu du jeudi traditionnel. Ce "changement" a eu pour premier résultat d'écarter le député, leader de l'opposition, Guillaume Larrivé, des débats. Il était retenu à l'Assemblée Nationale pour la discussion autour de la motion de censure. Par ailleurs le mardi et le mercredi sont jours de questions au gouvernement. Il semble peu probable que ce changement puisse poursuivre un tel objectif.

Comme bien souvent ce sont des questions préliminaires ou des "informations" ne donnant pas lieu à un vote qui occupent la plus grande part du temps et permettent les "joutes" oratoires. La première controverse eu lieu après l'annonce du maire Guy Férez d'un projet de délibération en juin pour dédommager les commerçants pénalisés par les travaux sur les quais de l'Yonne en particulier, par la création d'un fond et d'une commission d'indemnisation amiable des travaux (CIAT). Curieuse manière en effet de débuter un conseil en parlant de l'ordre du jour du prochain. On comprend mieux lorsque l'on constate l'agacement de l'opposition qui avait déposé un voeu dans ce sens, en début d'après-midi, comme le règlement l'exige. C'est ce qui s'appelle "couper l'herbe sous les pieds". Et c'est d'autant plus drôle quand on voit le maire refuser le vote sur ce voeu à la fin du conseil, le dénommant "sans objet" puisque la décision est prise. Elle ne le sera qu'en juin si tout se passe bien : un joli "jeu de rôle" marqué au bon coin de la rouerie. C'est souvent ça la politique : une petite "guerre des boutons" en quelque sorte.

Laborde et le bioréacteur

Dans le genre des promesses pour demain, il y eu également les passes d'arme autour d'une délibération promise à Laborde pour refuser catégoriquement la "simple hypothèse" de l'implantation d'un bioréacteur (décharge de nouvelle génération) dans le bois de la Demoiselle. Là encore il faudra attendre juin, même si l'opposition du maire est réaffirmée avec force. Des membres de l'association de défense de Laborde présents dans le public sont partis courroucés. AUXERRE TV a interviewé par ailleurs l'adjoint Vert Denis Roycourt sur cette question qui n'est pas sans poser des problèmes au sein de la majorité municipale. Pour un peu on aurait pu se demander ce que nous étions venus faire à ce conseil de mars puisque tout se fera en juin.

Interview de Denis ROYCOURT

Heureusement l'ordre du jour est tout de même traité avec quelques remarques à propos de la "valse des directeurs" à l'Office HLM. Jacques Hojlo assume avec force et conviction les décisions prises par le conseil d'administration dont il est le président , rappelant au passage les difficultés de Domanys sans le nommer et insistant sur la rigueur qui doit être de mise. Il est soutenu dans sa démarche par le maire bien sûr et par Pascal PIC qui ne semble pas apprécier le dernier directeur remercié.

Même les dénominations de rues peuvent entraîner des débats, il est clair que la période électorale approche.

Alain Raymont, fidèle à ses positionnements, interroge sur Exide et l'exécution du plan social annoncé. Pour lui les choses ne se passent pas comme prévu en matière de d'aide à la création d'emplois, ni en nombre, ni surtout en localisation. Il déplore également les conditions, pour lui abominables, du travail chez Armatis. Le maire semble effondré par cette "obsession" et déplore que de telles attitudes écartent de notre bassin d'emploi d'éventuels candidats entrepreneurs.

Les caméras de "vidéo-protection" à Saint Geneviève - il est interdit de prononcer "vidéo-surveillance"- rencontrent l'assentiment du plus grand nombe à l'exception notable de Patrick Rigolet, fidèle en cela à sa position de toujours et aux réticences d'Alain Raymont :  "On déplace les problèmes de rues; ce sont des personnels, des présences humaines qu'il faut"

L'Arquebuse

L'Arquebuse ne pouvait pas être absente des débats. C'est Dominique Mary qui demande des informations sur la suite donnée au dépôt d'un recours gracieux par l'association "Sauvegarde et Avenir d'Auxerre" visant l'irrégularité supposée d'une délibération antérieure (le dossier ici) Le maire rappelle qu'il a deux mois pour répondre à cette demande et qu'il étudie actuellement avec précision les données de sa réponse qui ne pourra être qu'écrite "par respect pour les requérants" et pésée juridiquement. Là encore attendons.

JL.H