Petit rappel : qui est Emmanuel Limido ?

Emmanuel Limido est le propriétaire de l'AJA et actionnaire principal de la SAOS AJA, siège au conseil d'administration au titre de la filiale AJA XXL (taille S en fait car coquille vide Ndlr), filiale de Paris-Luxembourg-Participations, elle-même filiale de Centuria Capital, société d'investissement dont le siège social est au Luxembourg, dont les fonds sont gérés par Emmanuel Limido.

L'AJA XXL est représentée à la SAOS AJA par quatre administrateurs : Emmanuel Limido, Jean-Luc Michaud avocat d'affaires parisien de Limido, Guy Cotret ancien banquier et gérant de sociétés immobilières parisiennes et Guy Alvès, patron et co-fondateur de Bygmalion société qui a trois filiales, Doxeo formation, Éditions du Gouverneur et Events & Cie spécialisée dans l'événementiel, la société mise en cause dans l'enquête du Point, bras armé de l'UMP qui aurait surfacturé (ce qui reste a démontrer) et reçu au moins 8 millions d'euros.

Guy Alvès, personnage clé dans l'affaire Copé, dans une autre vie, fut le chef de cabinet de Jean-François Copé de 2002 à 2006, à Bercy lorsque ce dernier était ministre du Budget. C'est lui qui a négocié la vente d'ensembles immobiliers de l'État aux Qatariens, ce qui a fait polémique à l'époque. Or c'est lui qui a conseillé les Qatariens dans l'appel d'offres alors qu'il est passé du public au privé chez Centuria (Limido).
Il devint ensuite “managing director” de Centuria Capital, société luxembourgeoise qui travaille avec le Qatar, et avec laquelle Bygmalion a des liens financiers. Guy Alves dirige à partir de 2008 la société Bygmalion.

Guy Alvès a donc été recruté par Emmanuel Limido et est passé dans le secteur privé. D'abord comme directeur du développement de Centuria Capital qui détient PLP et AJA XXL. Centuria est une société d'investissement composée entre autres de fonds Qatariens. Ensuite, comme investisseur et patron de  Bygmalion où PLP a des billes, pas faciles à identifier dans des statuts complexes avec un système de financement sophistiqué à base d'obligations convertibles. Il faut vraiment être un expert (et encore) pour être capable de comprendre les complexités inventées par l'intelligence humaine pour créer un univers financier inaccessible sauf pour ceux qui ont ont le secret.

La lettre adressée par Emmanuel Limido aux politiques Bourguignons (Patriat, Villiers et Férez) ... avec copie à Guy Cotret président bénévole de l'AJA, est un chef d'oeuvre de langue de bois et de politiquement correct.

L'affaire Copé si tant est qu'il y ait une affaire, aura au moins eu le don de révéler ce que l'on savait : Bygmalion et ses Big millions soutenus par Emmanuel Limido, ses sociétés et ses fonds qu'il gère pour les Qatariens et autres Indiens, Chinois, Africains etc., sont les rois de la com. CQFD.

 

Cotret le fossoyeur de l'AJA ?

Dommage que le grand patron proprio de l'AJA ne soit pas à la hauteur sur le plan local avec l'AJA, au travers de son mandataire social avec lequel, à en croire ce dernier (Guy Cotret), il n'y a pas entre eux, l'épaisseur d'une feuille de papier cigarette ... Dommage. Car Cotret s'il n'est pas encore le fossoyeur objectif de l'AJA porte une grande responsabilité dans la mesure où il divise, écarte et élimine, au lieu de rassembler ce qui est épars et d'unir, l'union sacrée étant de rigueur dans les moments difficiles et où tout le monde doit tirer dans le même sens. Emmanuel Limido ne dira pas le contraire.

Après Gueirreiro, Henna, Chartron, Vahirua, cadres au centre de formation, Roux, qu'on ne présente plus, Hérrault son sbire et ami de directeur général, Maupoil, Clairay présidents de l'AJA historique, Ntep joueur ; écartés, licenciés ou vendu ; Guy Cotret s'emploie à menacer de se séparer de son entraîneur Bernard Casoni si les mauvais résultats continuent. Bouc émissaire idéal.  Et, par surcroît, il le dit partout le diable, décrédibilisant son coach, du moins le croit-il, sans se rendre compte que c'est lui qui se décrédibilise définitvement.

S''est-il posé la question de savoir comment un nouvel entraîneur débauché en fin de saison, pourra faire marquer l'AJA ? Cotret s'est-il un seul instant posé la question de sa responsabilité dans la composition de l'effectif qu'il a choisi et qui se réduit en peau de chagrin ?

Après ce petit rappel, AUXERRE TV, livre, in extenso, aux internautes, la lettre d'Emmanuel Limido adressée par courriel (*) doublée d'un envoi postal, aux patrons d'Auxerre, du département, de la région et de la circonscription, dans laquelle il explique avec un art consommé, qu'il est non seulement blanc comme neige mais qu'en outre, il contribue au développement dans l'intérêt bien compris des uns et des autres. Car Monsieur Limido ne fait pas de politique et il le dit. Il se situe tel Sirius, au-dessus de la mêlée.

Alors pourquoi donc écrit-il à des politiques (deux PS, un UDI et un UMP) ?

Réponse : pour les rassurer et que ces derniers continuent de subventionner l'AJA. Pardi ! Ben voyons...

Est gogo qui le veut. À  chacun de se faire son opinion sur pièce. AUXERRE TV ne prétend pas détenir la vérité.

 

Pierre-Jules GAYE

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(*) AUXERRE TV a reçu trois copies de la lettre sur quatre envoyées. Nous avons choisi de publier celle adressée au maire d'Auxerre, ville où l'AJA est sous la coupe d'Emmanuel Limido

 

LA LETTRE DE LIMIDO

 

EXTRAITS VISUELS

 


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