POLITIQUE
Le deuxième rapport sur l'état d'urgence démontre qu'il s'essouffle
le mercredi 13 janvier 2016, 20:48 - POLITIQUE - Lien permanent
La commission parlementaire de contrôle a présenté son deuxième rapport d'étape sur l'application de l'état d'urgence. Depuis le 14 novembre, 3 021 perquisitions administratives ont été menées et 381 assignations à résidence ont été prononcées. Pour son rapporteur, la prolongation de l'état d'urgence ne semble pas justifiée
La question d’un éventuel prolongement de l’état d’urgence n’a pour l’instant pas encore été tranchée par l’exécutif.
Alors que François Hollande, Bernard Cazeneuve et Manuel Valls n’ont pas écarté cette hypothèse, Libération affirmait le 4 janvier que l’Élysée avait finalement décidé de ne pas le renouveler pour ne « pas prêter le flanc aux critiques d’un "état d’urgence permanent" ».
Ce renouvellement devient d’autant moins nécessaire que le gouvernement prépare, pour le début du mois de février, un nouveau texte antiterroriste qui devrait transférer dans le droit commun une partie des pouvoirs accordés par l’état d’urgence.
Selon une « source proche » citée par Le Monde, son objectif est clairement « d’obtenir des outils performants susceptibles de réduire la nécessité de l’état d’urgence ».
Il prévoit, notamment, de transférer une partie des compétences du parquet au préfet en matière de lutte contre le terrorisme, de faciliter les perquisitions de nuit, la pose de dispositifs de surveillance vidéo, sonore ou électronique et de renforcer la lutte contre le blanchiment d’argent.
LE BLOG DE JEAN-JACQUES URVOAS
Commentaires
@ Jean....désolé de vous avoir offusqué, mais croyez vous qu'il soit nécessaire de donner la totalité du deuxième rapport sur l'Etat d'urgence. Qui dans le détail connaît pour le moins le premier rapport ?...Bien sur qu'ils sont publics, bien sur qu' en démocratie tout est public mais dans ce temps "d'état d'urgence", c'est bien là qu'il convient d'informer notre peuple de cette deuxième étape, mais sans surtout nous dévier de cette affreuse réalité par des commentaires et explications de la commission parlementaire de contrôle dans son deuxième rapport d'étape sur l'application de l'état d'urgence. Emmener nos compatriotes citoyens vers une prise de conscience de l'Etat d'urgence me semble bien plus concret et positif que d'étudier ces étapes bien nécessaires mais tellement loin pour nous tous du sujet grave du terrorisme qui concerne tout un chacun.. Mais tout de même bien d'accord aussi sur vos dires...
@pragmatique Personne ne fait de commentaire. L'Assemblée nationale, le pouvoir législatif, exerce son contrôle sur l'exécutif et c'est fondamental dans une démocratie. Le président de la commission des lois fait son travail et en rend compte aux citoyens ce qui est plutôt bien non ?
Il faut rendre hommage à Auxerre TV de suivre ce travail pour en informer les citoyens que nous sommes. Il est important de comprendre les cheminements de la complexité.
Alors, cher pragmatique, écrie qu'il faut laisser faire dans le secret et ne rien dire me paraît contraire non seulement au bon sens mais aussi à nos principes démocratiques de base. Il faut relire aussi Montesquieu sur la séparation des pouvoirs. Et Tocqueville sur les abus de pouvoirs et les totalitarismes.
Assez de palabres, assez de cette volonté à vouloir encore et toujours en dire plus ... ! Laissons les responsables de notre sécurité agir, agir dans leurs capacités à nous mettre à l'abri de ces évènements. Assez de cette apologie inutile . Ne faisant plus de commentaires, laissons l'opposition à ces attentats agir dans le secret. Jusqu'ici, que dire de plus sur la défense si non quelle nous assure du mieux possible. En parler plus du sujet, c'est engager à plus encore... Aussi, encore , vouloir jouer avec la politique politicienne, nous n'en voulons plus ! ici aussi Bastaya ... !