A Valenciennes (stade du Hainaut). Valenciennes bat Auxerre, 3 à 1 (3-1)

Arbitre :  M. Delpech.

Buts : pour Valenciennes, Dos Santos (6e), Robail (9e, 22e) ; pour Auxerre : Aloé (45e c.s.c.).

Avertissements : à Valenciennes, Goelzer (25e), Dabo (80e), Kantari (88e) ; à Auxerre, Arcus (15e), Adeoti (64e), Philippoteaux (65e).

Auxerre : Boucher - Arcus, Bellugou, Tacalfred (Merdji, 56e), Goujon - Adeoti (cap), Sakhi, Fomba, Barreto (B. Touré, 84e), Philippoteaux - Yattara (Mancini, 68e). Entraîneur : Pablo Correa.

Valenciennes : Perquis - Aloé, Dabo, Kantari, Dos Santos, Ramare (Masson 88), Goelzer - Roudet (cap), Massouema - Robail (Ambri, 82e), Guezoui (Mauricio, 90e+2). Entraîneur : Réginald Ray.

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Les Ajaïstes  ont encaissé deux buts en moins de dix minutes. Dos Santos (6) et Robai 9 (prêté par le PSG) sont les bourreaux. Le deuxième but est de toute beauté avec un crochet intérieur meurtrier.

Attentistes, timorés, les Bleus n'avançaient pas vers l'avant lorsqu'ils avaient le ballon et ne semblaient trouver aucune solution.

Les Valenciennois ont été réalistes et efficaces d'entrée.

Sonnés les Auxerrois ont tenté de reprendre le fil du jeu.

Arcus a pris un carton jaune.

Philippoteaux seul dans l'intervalle, a vu sa frappe passer juste à côté ! (20). Énorme occasion pour revenir dans le match. Mais l'ailier gauche auxerrois n'a pas cadré. Dès lors il fut à côté de ses pompes dans ce match, lui qui doit apporter de l'expérience.

Et Valenciennes a triplé la mise par Robai encore lui : contrôle et frappe pure côté gauche (22).

Grosse frappe de Fomba mais Perquis a fait bonne garde.

Nouvelles offensives Valenciennoises : Guezoui et Roblail font mal. Ils sont d'une justesse utile.

Nouvelle grosse frappe de Fomba qui déménage et montre l'exemple à une équipe auxerroise de sénateurs qui ne mordent pas dans leur sujet. Perquis sauve son but d'un réflexe ultime (33).

Perquis se troue mais pas d'ajaïste pour exploiter la situation.

Yattara déçoit. Il fait semblant de jouer. De presser.

Incroyable !!!

L'AJA réduit le score grâce à une frappe en lucarne de Baptiste Aloé le Valenciennois sur un centre anodin (44).

 

Rien, rien

 

La seconde période n'a rien montré de mieux.

Sinon les parades de Boucher en boxeur. Les approximations auxerroises. Le grand déchet dans le jeu. Des demi-occasions aussitôt gâchées. Un jeu brouillon, sans colonne vertébrale.

Force est de constater que les principes de jeu fondamentaux enseignés par Pablo Corréa n'ont pas été respectés. À croire que les joueurs ne comprennent pas ce que dit l'entraîneur. Au fait étaient-ils présents au stage de préparation en Catalogne ?

Pas de verticalité, pas d'envie de faire mal à l'adversaire, pas de solidarité. Pas d'équipe ni de cohérence.

Pas d'adaptation tactique d'un bout à l'autre alors que cela a été travaillé en phase de préparation. Pablo Correa veut que son équipe soit capable de jouer en différents systèmes en cours de match. Jamais les Bleus n'ont trouvé la solution face au 3-4-3 mouvant mis en place par Réginald Ray. Une inspiration Coupe du Monde l'équipe passant à cinq voire six défenseurs en phase défensive et à trois en phase offensive, permettant une domination en milieu et l'utilisation avec des redoublements dans les couloirs. Enfin que dire de la qualité des attaquants, Robail, Roudet gyrophare et ce diable de Guezoui s'infiltrant dans les intervalles ?

Cela dit, c'est la première fois qu'Auxerre perd son match d'ouverture en Ligue 2.

Faut-il y voir un signe positif ?

Le championnat est long. Ce premier match vaut ce qu'il vaut. Sans plus. Certes ce sont trois points qui ne tombent pas dans l'escarcelle. Mais il ne faut surtout pas aller tirer des conclusions hâtives. Les joueurs vont se rendre compte qu'ils étaient les spectateurs de leur perdition.

Il y en aura d'autres.

La match, vendredi prochain, contre le Gazélec d'Ajaccio, sera cependant déterminant.


P-J. G.

 

 

Correa peste

 

L'entraîneur de l'AJA n'était pas content à l'issue de la rencontre.

" On a bafoué tous nos principes."

" Nous venions pour ne pas prendre de but. Et au bout de vingt minutes, il y avait 3-0."

"Valenciennes entre deux fois dans notre surface en dix minutes, et marque à deux reprises. Nous avons été battu dans l'agressivité et de combativité."

 

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« On connaît le statut du club AJA, son histoire. Sauf que dans le rapport de force, ce qui compte contre l'adversaire, c'est ce qu'on va mettre sur le terrain. » Pablo CORREA

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