À 20 ans, Eugénie Dorange qui a débuté à huit ans à Auxerre, a déjà glané trois médailles d'argent mondiales : deux en 2016, en C1 200 m et en C1 marathon, une en 2017 e C2 500 m des -23 ans.

« Je suis la meilleure Française de ma catégorie, je veux l'or olympique à Paris en 2024 » a affirmé "Nini" sans trembler.

Mais il y a d'abord Tokyo en 2020.

En plus du trophée, Eugénie Dorange a, entre autres cadeaux, reçu une bourse de 15 000 euros de la FDJ, un des sponsors des Étoiles du sport, et intègre le programme challenge de la société qui induit un accompagnement tout du long de sa carrière et ensuite pour sa reconversion. Renault, lui, offre un an d'utilisation de Zoé, la voiture électrique.

Henri-Dominique Passani (natation), deuxième au classement de l'Étoile a reçu le prix « valeur » de cette dix-septième édition. Nathanaël Hulleu (rugby) est monté sur la troisième marche d'un podium plein d'avenir.

 

 

 

Depuis 2002, les Étoiles du sport mixent des champions confirmés et ceux en devenir, avec pour valeurs essentielles le partage et la transmission.

Chaque année, vingt parrains choisissent un filleul chacun et pendant les cinq jours à Tignes, ils ont concouru sur des épreuves sportives mais la performance physique n'est pas l'unique critère, l'Espoir doit aussi démonter son sens de l'engagement, du respect. Le choix n'a pas été simple tant cette génération destinée à briller aux JO de Paris 2024 semble bien née, bien dans sa tête aussi, ambitieuse aussi.

 

 

Eugénie Dorange a de l'ambition : les JO de Tokyo en 2020 et ceux de Paris en 2024 dans le viseur (DR)